Les auteurs de l’étude reconnaissent que la stabilité est plus facile à atteindre dans des pays développés et plus riches, mais soutiennent que leurs résultats démontrent la nécessité de prioriser les investissements dans ces domaines clés, dans les régions en développement, pour assurer l’existence de ressources alimentaires fiables et stables, à l’avenir.
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« Pour combattre efficacement la radicalisation, d’autres enjeux essentiels, comme l’itinérance, l’insécurité alimentaire, l’accès à l’eau et la crise énergétique, ainsi que la nécessité d’améliorer l’équité au sein de la société, doivent aussi attirer l’attention. »
« Ce n’est pas une question de « si », mais bien une question de « quand », lorsque l’on parle du moment où les communautés côtières seront entièrement inondées. »
Si l’adaptation aux risques climatiques entraîne des coûts pour les entreprises, cette nouvelle étude laisse entendre que les efforts proactifs en ce sens pourraient en fait renforcer l’évaluation boursière, à mesure que les investisseurs s’appuient de plus en plus sur les menaces climatiques lorsque vient le temps de prendre des décisions.
Selon une récente estimation, les inondations auraient tué en moyenne un peu plus de 7000 personnes par année à travers le monde entre 1960 et 2022. Et le risque d’inondation augmente à mesure que la température moyenne augmente.
Le fait qu’il y ait un aussi grand écart entre les estimations officielles et réelles a de quoi inquiéter ceux qui mesurent le risque à long terme: le méthane est un gaz à effet de serre dont le potentiel de réchauffement « sur 100 ans » est au moins 25 fois plus élevé que le CO2.
Même en vertu du plus faible scénario d’émissions, d’ici 2060, on comptera 24% plus de journées de vagues de chaleur extrême, ainsi que près de 600 000 décès supplémentaires attribuables à la chaleur, alors qu’en vertu du pire scénario, on parlerait plutôt de 50% de journées de chaleur extrême et jusqu’à 1,2 million de morts.
Même la chaleur des océans a été qualifiée « d’extrême », la moyenne de février ayant battu le record précédent… qui ne remontait qu’à août 2023.
Les différents pays retournent chez eux avec une « invitation » à une transition en théorie plus rapide que celle qu’ils ont entreprise, sachant qu’un grand nombre d’entre eux ne sont pas sur la voie d’atteindre en 2030 les cibles de réduction des gaz à effet de serre qu’ils avaient mises sur la table en signant l’Accord de Paris en 2015.
Sur les 11 000 mots de la 4e version du texte final de la COP28, « carburants fossiles » ne revenait que 3 fois —toutes trois dans le paragraphe hautement contesté qui stipulait que les parties « pourraient », à leur convenance, choisir des actions qui inclueraient, entre autres, une réduction des carburants fossiles.