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À quoi ressembleraient ces courbes qu’on essaie d’aplatir, si les nouveaux variants prenaient plus ou moins d’ampleur? Une projection des huit prochains mois tente de l’illustrer pour l’Europe.

La pandémie a déjà fortement touché les pays en développement, dont les systèmes de santé sont généralement moins efficace, mais dont les gouvernements ne sont généralement pas non plus en mesure d’offrir de l’aide financière équivalente à ce qui se fait au sein de la plupart des économies industrialisées. Comble de malchance, indique un nouveau rapport publié par The Economist, ces mêmes pays reçoivent aussi moins de transferts d’argent de la part de leurs ressortissants travaillant à l’étranger, pourtant un pilier de leur économie.

La semaine dernière, une première projection disait du variant britannique qu’il pourrait devenir la forme dominante du coronavirus circulant aux États-Unis d’ici le mois de mars. Quelques jours plus tôt, une projection similaire disait la même chose au Danemark. Et quelques jours plus tard, c’était au tour de Toronto. Cap vers la 3e vague.

Il y a 11 mois, le message au public était « il faut aplatir la courbe ». Aujourd’hui, alors que le danger réside dans l’apparition de variants du virus susceptibles de prendre la vaccination de vitesse, le message semble devoir être « il faut acheter du temps ».

Depuis l’été dernier, les médias multiplient les reportages sur l’explosion des ventes de propriétés sur fond de pandémie dans la banlieue éloignée de Montréal, et jusque dans certaines régions touristiques. Le phénomène ne date pourtant pas d’hier, constate le Détecteur de rumeurs.

Anticorps monoclonaux, plasma de convalescents, dexaméthasone… La liste des médicaments qui pourraient avoir un impact positif contre la COVID est longue, mais les résultats de recherches sont souvent maigres, en partie parce que le financement a dû faire face à une sérieuse concurrence —les vaccins— et à une certaine désorganisation.

Les choses se présentent mal sur le front des variants du virus. La version « britannique » pourrait devenir dominante aux États-Unis dès le mois de mars, selon la première estimation de la vitesse à laquelle celle-ci se propage. Et les essais d’un des vaccins ont été temporairement suspendus en raison de craintes sur son efficacité face au variant sud-africain. 

Des scientifiques du Francis Crick Institute ont découvert d’importantes similarités structurelles entre le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, et un coronavirus qui infecte les pangolins, ce qui porte à croire que ledit virus pourrait infecter les humains.

Le portrait des gens qui sont victimes de séquelles à long terme de la COVID se précise, mais les causes restent tout autant nébuleuses. Les jeunes adultes semblent plus nombreux à avoir encore des symptômes cinq semaines après un diagnostic positif, selon des chiffres britanniques.