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Parmi les théories qui associent la pandémie à la technologie de téléphonie cellulaire 5G, la plus facile à comprendre est celle qui prétend que le virus aurait frappé plus fort là où la 5G était déployée. Le Détecteur de rumeurs remet en doute cette relation de cause à effet.

Un peu partout en Amérique du Nord, et jusqu’au Québec en fin de semaine, les activistes opposés au confinement ont trouvé des alliés inattendus chez les groupes antivaccins. En fait, ces derniers ont une force que les défenseurs d’une information scientifique rigoureuse n’ont pas: ils sont organisés.

Plusieurs théories circulent autour de Bill Gates, particulièrement en ces temps de pandémie. En avril, une rumeur émergeait selon laquelle celui-ci voulait se servir d’un vaccin pour implanter une micropuce, afin de suivre et de contrôler les foules. Plusieurs reportages ont expliqué que Bill Gates n’avait pas vraiment dit cela. Le Détecteur de rumeurs pour sa part, s’est demandé si la chose était technologiquement réaliste.

Quoi qu’en disent de très populaires théories complotistes, le déploiement de la 5G n’affaiblit pas le système immunitaire, un affaiblissement censé, selon ces théories, avoir favorisé l’éclosion de la COVID-19. 

Les mouvements antivaccins rassemblent un nombre inquiétant de croyants sur les médias sociaux. Mais les plus actifs sont une minorité. Au point où 75% des publicités anti-vaccins sur Facebook, au début de 2019, n’avaient été achetées que par cinq organisations. 

En 2015, le meurtre de deux journalistes, en Virginie, devenait le premier à être diffusé en direct sur Facebook. Quatre ans plus tard, c’est de la Nouvelle-Zélande qu’est venue la première tuerie de masse diffusée en direct, et accompagnée de traces numériques laissées délibérément par le tueur. La vitesse à laquelle cette descente aux enfers s’est faite illustre le dérapage social que sont devenus les réseaux sociaux entre les mains d’esprits dérangés.

Fortement populaire au Royaume-Uni, puis également encensée ailleurs sur la planète à la suite de sa mise en ligne sur Netflix, Bodyguard est une production en six épisodes mêlant terrorisme, syndrome post-traumatique, monoparentalité et espionnage. Le tout avec une bonne dose d’accent écossais.

« Les élections en Floride devraient être accordées (au gouverneur sortant) Rick Scott et (au représentant sortant) Ron DeSantis! », s’est exclamé lundi le président américain Donald Trump, réclamant du même coup l’arrêt du recomptage des votes à la suite des scrutins particulièrement serrés de mardi dernier, dans le cadre des élections de mi-mandat. 

Dans la foulée de la tuerie de Las Vegas, Google et Facebook se sont retrouvés sur la sellette avec des histoires fausses rédigées par des complotistes et qui ont pourtant grimpé parmi les « Top stories » de l’un et parmi les « tendances » de l’autre. Ce sont des algorithmes qui, une fois de plus, ont fait ces « choix » douteux. Mais chaque nouvelle erreur « technique » de ce genre place ces géants d’Internet un peu plus près d’une décision à prendre: les gouvernements devraient-ils les traiter comme des plateformes anonymes ou comme des médias, avec les responsabilités que ce statut implique?