Si on ne peut pas affirmer qu’il s’agit d’un retour de la confiance, c’est néanmoins un changement « par rapport aux déclins » que « nous avions vus pendant la pandémie », résume dans le communiqué le chercheur principal, Alec Tyson.
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« Aujourd’hui, le risque le plus important est l’élément humain – la désinformation, la propagande, la manipulation via les médias, les efforts ciblés pour faire en sorte que des populations précises votent ou ne votent pas, ainsi que les tentatives d’autres pays pour provoquer le chaos ou interférer dans nos élections. »
Les réformes démocratiques n’ont pas seulement besoin de l’appui des gouvernements, elles ont aussi besoin de celui du public. Même la meilleure « technologie délibérative » n’ira pas loin si les gens sont « résistants aux nouvelles idées et perspectives », souligne le professeur d’informatique Simon Buckingham Shum, de l’Université de technologie de Sydney, en Australie.
Chose surprenante, les points de vue par rapport à la justesse et la véracité du processus électoral se sont carrément inversés, entre républicains et démocrates, entre 2020 et 2024.
Le taux de participants sceptiques du travail des journalistes est passé de 10%, lorsque des informations ont été certifiées comme étant véridiques, à 22%, lorsqu’il s’agissait plutôt d’un démenti ou d’une correction.
« Il existe ce paradoxe selon lequel plus le nombre d’informations disponibles est important, plus les gens décident de laisser tomber, parce qu’il devient trop compliqué de tenter d’y voir clair. »
Quoi qu’il arrive à la COP28, négociateurs et observateurs externes estiment que les pays riches arrivent à la rencontre avec moins de pouvoir de négociation que jamais.
Au dire des chercheurs, l’analyse suggère que les efforts visant à éduquer le public à propos des deepfakes pourrait saper, par inadvertance, la confiance envers les véritables vidéo.
Les données portent à croire que les humains n’auraient pas nécessairement pas besoin de machines qui leur ressemble pour leur faire confiance et travailler avec elles. Il semble plutôt être plus aisé de collaborer avec des robots qui n’ont pas ce côté « humain ».
« La croissance sans limites du crime organisé ne fait pas qu’entraîner une augmentation des activités illégales et saper la sécurité publique, cela menace le fondement même de nos démocraties. »