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Avec «Chopin 24 Préludes-Andante Spinato & Grande Polonaise Brillante, le pianiste québécois Charles Richard Hamelin signe son 8e album chez Analekta et le quatrième en solo. Il s’agit d’un enregistrement dont chaque plage mérite d’être écoutée pour elle-même et non comme une partie d’un tout.

Pourquoi tant de fureur? Pourquoi tant de douceur? Le plus récent concert de la série Cartes Blanches, de Pro Musica, propose un mariage entre Chopin et Schumann pour un duo violoncelle et piano, et le résultat est à la hauteur de cette période étrange que nous traversons: une combinaison de grands moments d’agitation et de tendres espoirs.

Chez Analekta, on doit se réjouir d’avoir signé avec le pianiste Charles Richard-Hamelin. En effet, les enregistrements s’enchaînent depuis le début cette association: ils sont déjà au nombre de cinq, dont trois entièrement consacrés à Chopin. C’est le cas du plus récent opus du déjà célèbre interprète. On le sait, Richard-Hamelin n’excelle pas que dans le répertoire du grand Frédéric mais on a là un terroir très riche et très apprécié, surtout lorsque l’interprète amène un touche personnelle.

Ce dimanche après-midi, à la Maison symphonique, la scène était encombrée: il y avait dessus un piano et Maurizio Pollini. En fait, on pourrait dire que la salle au complet était remplie de M. Pollini et de son interprétation. Mais revenons un peu en arrière et énumérons le programme de ce récital organisé par l’Orchestre symphonique de Montréal.

Il arrive parfois qu’à l’écoute d’un nouvel enregistrement d’une œuvre célèbre on ait l’impression d’avoir entendu la même chose un bon nombre de fois. Dans cette nouvelle parution des Nocturnes de Chopin, nous échappons heureusement à cette sensation.

Le public de la Maison symphonique a été englouti sous une avalanche de notes mercredi soir dans le cadre d’un récital attendu du pianiste québécois Louis Lortie. Ainsi pourrait-on succinctement résumer ce concert-spectacle durant lequel le prodigieux pianiste, reconnu internationalement pour ses interprétations de l’œuvre de Chopin, nous aura tenus en haleine durant plus de deux heures.

Vendredi dernier, à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, avait lieu le concert d’ouverture de la 10e édition du Festival Bach de Montréal. Était servi, en ouverture du festival, un Sergeï Babayan qui aurait très bien pu faire office de plat de résistance tant il a ébloui son public en étalant une palette de nuances plus large encore que ce qu’on aurait pu croire possible avec seulement un piano.