Le magazine Live Science, qui s’est penché sur cette épineuse question, constate que, autant chez les responsables médicaux des agences spatiales européenne ou canadienne, le problème n’a jamais été soulevé par leurs astronautes après le retour sur Terre.
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Il va sans dire que c’est un aspect à explorer si l’on pense envoyer des astronautes vers Mars — dans un contexte où ils n’auront pas le loisir de revenir sur Terre, explique la chercheuse en comportement de la santé Sheena Dev, du Centre spatial Johnson de la NASA, qui a dirigé cette recherche.
Les chercheurs proposent aussi un modèle pour tenter de prévoir l’évolution future de ces bactéries, et pour s’en prémunir. Cette évolution ne fait pas pour autant de ces microbes, dans l’immédiat, une menace pour les astronautes.
« Nous pouvons maintenant nous appuyer sur le succès de la transmission de vidéos en 4K en direction de la station spatiale, et en sens inverse, pour offrir de nouvelles capacités, comme la vidéoconférence en haute définition, à nos futurs astronautes d’Artemis, ce qui sera important pour la santé de l’équipage et la coordination des activités. »
On s’entend sur le fait que les astronautes semblent plus susceptibles de développer à long terme des problèmes cardiaques, mais à l’inverse, chez plusieurs, les problèmes identifiés lors des prises de sang pendant le séjour dans l’espace, semblent s’être résorbés dans les mois qui ont suivi leur retour sur Terre.
« C’est un symbole de ce que nous devons continuer de combattre, et de pourquoi. Un rappel qu’une simple particule virale a beau être petite, l’infection peut quand même être toxique, »
Pourquoi coloniser l’espace? Il y a les impacts qu’on pourrait qualifier de philosophiques — élargir nos connaissances, découvrir de nouveaux horizons —, mais ceux-ci seront inévitablement confrontés aux réalités du moment.
« Si les astronautes veulent être en mesure de mener des missions spatiales en sécurité, nous devons comprendre comment leur système immunitaire est affecté et tenter de trouver des façons de contrer les changements délétères qui s’y produisent. »
« Nous sommes heureux de voir que les changements n’augmentent pas de façon exponentielle, considérant le fait que nous aurons éventuellement des gens voyageant dans l’espace pendant des périodes plus longues. »
Des orbites spatiales pourraient carrément devenir inutilisables pendant des années, voire des décennies.