« C’est une maladie qu’on associe à un temps passé. Nous ne l’associons pas à notre société parce que nous savons que si nous vaccinons les gens, nous arrêtons [la maladie]. »
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Selon un récent sondage, 16 % des Québécois disaient s’opposer à toutes les mesures sanitaires visant à lutter contre la COVID-19.
Sur la plus grande boutique en ligne de l’Occident, les fausses nouvelles sont partout et remplissent les coffres de l’entreprise de Jeff Bezos.
Les antivaccins font beaucoup parler d’eux par les temps qui courent, mais leur influence est peut-être surestimée: aux États-Unis, l’abondance de sondages menés en 2020 permet de voir que la confiance à l’égard des vaccins contre le coronavirus est en hausse.
Des comtés qui ont voté très fort pour Trump et qui s’avèrent aussi être ceux où la pandémie a frappé le plus fort. Des groupes antivaccins qui, sur les réseaux sociaux, rallient des parents simplement inquiets. Des parents simplement inquiets qui s’enferment dans un discours hostile contre les médecins.
Les gouvernements parlent beaucoup de désinformation en politique, depuis deux ans. Mais ils sous-estiment peut-être la désinformation en santé. Au Québec, l’intimidation et les menaces dont a été victime le Pharmachien viennent de le rappeler. Mais aux quatre coins du monde, un tour d’horizon rappelle constamment que, sur Facebook, la désinformation nage comme un poisson dans l’eau.