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Bien entendu, Richelieu est un film de fiction. Très, très près du documentaire, mais un film de fiction malgré tout; c’est peut-être là son seul défaut. Pour ceux qui aimeraient naviguer davantage dans le concret, il y a l’excellent documentaire Essentiels, qui parle de la question des travailleurs étrangers temporaires, notamment dans le contexte de la COVID. Mais autrement, ce premier long-métrage de Pier-Philippe Chevigny est tout à fait solide.

Elles arrivent par milliers: des familles de migrants originaires d’Amérique centrale, parfois même des enfants seuls. Leur but? Arriver aux États-Unis pour y trouver asile. Cette vague migratoire donne bien des maux de tête à l’administration Biden, toujours empêtrée dans la politique migratoire de l’ex-président Donald Trump, et qui peine à loger tous ces nouveaux arrivants dans des centres temporaires. Selon des chercheurs de l’Université Duke, cette fuite de migrants vers la frontière américaine s’explique par deux principaux facteurs: la violence qui sévit dans leur pays d’origine, ainsi que les impacts des changements climatiques.

Mai 2019: une carcasse de jaguar sans tête se retrouve dans une décharge du Belize, petit pays d’Amérique centrale. Cette trouvaille macabre, dernière d’une série, provoque l’indignation et inspire les autorités, les citoyens et les entreprises, à offrir une récompense de 8000 $ US pour des renseignements menant à l’arrestation du tueur de jaguars.

« Tous les jours, des millions de gens voient leurs droits être bafoués »: la déclaration, tirée du communiqué accompagnant le plus récent rapport d’Amnistie internationale, est sans équivoque. Selon l’organisation internationale, la situation des droits de la personne dans les deux Amériques demeure particulièrement précaire. Et le Canada, englué dans une nouvelle crise liée à son traitement des Premières Nations, n’y échappe pas non plus.

Les changements climatiques ont peut-être d’ores et déjà engendré leurs premiers « réfugiés climatiques » en Amérique centrale. Et c’est une étude interne du gouvernement Trump qui est arrivée à cette conclusion, mais qui n’a pas été publiée.

Au café, aux bananes et aux ananas traditionnellement importés d’Amérique centrale, s’ajoute l’élevage de vers de papillons dont le Costa Rica est le plus grand exportateur pour les laboratoires, les musées et l’artisanat, rapporte El País le 31 mai.