« Imaginez un hôpital sans fournitures, des gens qui boivent de l’eau non traitée et des patients avec très peu d’argent à qui l’on demande encore de payer pour leurs soins. C’est un vrai désastre. »
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« Les choses ne se sont pas améliorées; nous avons malgré tout espoir que les choses se termineront, un jour, avec une paix juste. »
Tous les décès ne sont d’ailleurs pas mesurables, mais ils n’en sont pas moins « évitables »: sans ces fonds, par exemple, le risque est désormais plus élevé qu’une épidémie de mpox, de grippe aviaire ou même d’Ebola, passe plus longtemps sous le radar dans un pays en voie de développement, faute de pouvoir effectuer un suivi adéquat.
« Les gens mesurent mal l’étendue de USAID. Cela concerne la malnutrition, l’hygiène, les toilettes, l’accès à de l’eau potable, qui ont tous un impact massif sur la tuberculose et les maladies diarréhiques. »
Une chose est certaine: ce n’est pas parce que les canons se sont tus que la situation est revenue à la normale. Près de deux millions de personnes, toujours prisonnières de la bande de Gaza, ont presque tout perdu. Et la reconstruction, si elle a lieu, prendra des années.
« Compte tenu du volume d’aide qui entre maintenant dans Gaza, on voit clairement à quel point Israël a entravé l’action humanitaire au cours des 15 derniers mois. »
« L’aide réclamée va bien au-delà de ce qu’il est possible de faire avec les moyens disponibles. »
Dans des conditions terribles, pendant que les bombardements se poursuivent, la CNEWA peine à fournir à la demande en aide humanitaire. « Nous tentons de saisir toutes les opportunités pour aider la population, comme par exemple en expédiant des légumes, des aliments en conserve, ou en fournissant l’argent nécessaire pour acheter des denrées. »
« Certaines estimations du coût de cette mini-guerre, jusqu’à présent, tournent autour de 1,7 à 2 milliards de dollars américains. Et le pays est au coeur d’une très grave crise économique; les banques ont gelé les comptes, le gouvernement a cessé de payer les services assurant le filet social. »
Ces morts indirectes seraient des décès à plus long terme, affirment les chercheurs, et seront imputables aux conditions terribles prévalant dans cet espace particulièrement restreint, conditions qui devraient prévaloir pendant encore des années, sinon des décennies, en raison de l’ampleur des travaux de reconstruction nécessaires.