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L’interruption de la vie économique tout autour de la planète a eu une influence notable sur la pollution de l’air, comme le rappellent ces images de ciels bleus des villes et de joyaux naturels redécouverts, partagés récemment sur les réseaux sociaux. Mais pour les émissions de CO2, ce n’est pas aussi net.

Les bienfaits du verdissement des villes ne sont plus à démontrer: réduction de la température de l’air, de la pollution et du bruit, en plus de promouvoir l’activité physique. Mais la multiplication des arbres risque-t-elle d’être nuisible à certains de ceux qui souffrent d’allergies saisonnières?

Après les graffitis sur les murs, voilà que surgissent sur les trottoirs et les chaussées d’éphémères inscriptions… botaniques: armoise, digitaire pourpre, laitue sauvage, marguerite, lilas… Des botanistes écrivent à la craie les noms des plantes et arbres urbains, dans le but de rapprocher les citadins de la flore de leurs villes.

S’il est beaucoup question des « frelons géants », ou même des « murder hornets » dans les médias de langue anglaise, il n’existerait actuellement aucun frelon géant asiatique aux États-Unis ou au Canada, selon Doug Yanega, principal chercheur au Musée d’entomologie de l’Université de Californie à Riverside.

La symphonie de la nature s’assourdit sous la pression des changements climatiques, rapporte le New York Times. De nombreux écologistes et scientifiques constatent que les parcs s’emplissent moins qu’avant des bourdonnements, trilles d’oiseaux et autres croassements.

Du riz plus résistant aux vagues de chaleur et plus productif, c’est la promesse d’une équipe de généticiens chinois dont l’étude vient de paraître dans Nature Plants. Les chercheurs ont visé l’amélioration de la photosynthèse de plants de moutarde en ajoutant un gène destiné à les protéger des dommages qui surviennent lors de grandes chaleurs.

Les changements climatiques pourraient entraîner un effondrement encore plus brutal de nombreuses espèces animales qu’on ne l’anticipe, selon une étude publiée dans la revue Nature, et ce à partir de la prochaine décennie.

Le réchauffement climatique poussera de nombreuses espèces de plantes à migrer vers le nord. Mais ce sera difficile pour l’érable à sucre (Acer saccharum) en raison des propriétés spécifiques des sols accueillant cet arbre si familier aux Québécois. Cela risque de limiter son expansion en altitude, résume une récente étude québécoise. 

Une colonie de moules a réussi là où bon nombre d’espèces ont échoué: s’établir en Antarctique. Transportées dans la coque d’un navire, elles seraient les premières espèces marines non natives à s’ancrer sur le Continent Blanc, connu comme étant l’un des endroits les plus secs, les plus froids et les plus venteux de notre planète.