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Les gigantesques feux de forêt et de broussailles de 2019 et 2020 en Australie, un événement surnommé « l’été noir », sont un « réveil draconien » démontrant les effets extrêmes des changements climatiques dans ce pays-continent, selon un groupe d’experts qui a publié une nouvelle étude se penchant sur les facteurs ayant provoqué cette catastrophe.

Les régions arctiques ont beau se réchauffer, certaines plantes ne verdissent pas autant qu’on aurait pu le croire. Selon une nouvelle étude, plus du tiers des plantes de la toundra (39%) ont plutôt tendance à dépérir.

En janvier, les incendies qui ont ravagé 58 000 km2 de forêts en Australie étaient en lice pour devenir l’événement marquant de 2020 — si un virus n’était pas venu monopoliser l’actualité. En envoyant trois fois plus de fumée dans la stratosphère que tout événement comparable de l’histoire récente, ils ont donné un avant-goût des temps à venir. Mais ils n’ont pas été le seul événement météo extrême de 2020.

2020 ne battra peut-être pas le record de l’année la plus chaude en un siècle et demi. Mais elle pourra se consoler avec le titre du mois de novembre le plus chaud et avec le fait qu’elle risque de se retrouver dans le trio de tête.

Les pires conséquences du climat sur la santé humaine seront ressenties par les populations les plus vulnérables, conclut — à nouveau — le dernier rapport annuel d’une commission formée par la revue médicale The Lancet. Sur une quarantaine d’indicateurs, les plus importants continuent de s’aggraver.

Une collaboration à l’échelle internationale entre chercheurs, dont des scientifiques de l’Université d’Adélaïde, en Australie, et de l’Université de la Saskatchewan, a permis de découvrir de nouvelles variations génétiques dans les génomes du blé et de l’orge. Cette percée représente une avancée importante pour la mise au point de variétés plus productives de ces deux plantes très largement utilisées par l’industrie agricole mondiale.

À l’extrême nord du Venezuela, l’île Margarita abrite des capucins bruns. Ces « sapajous » (Sapajus apella) pourraient bien disparaître. Pas à cause des chasseurs ou des agriculteurs — mécontents qu’ils pillent les champs de maïs — mais plutôt à cause de la température moyenne, qui avoisine désormais les 30 degrés C.

Une équipe de chercheurs de l’Université du sud de la Floride, de l’Université du Wisconsin à Madison, et de l’Université de Notre-Dame, a découvert des preuves indiquant qu’alors que la planète se réchauffe en raison des changements climatiques, les zones plus froides de la planète pourraient recenser davantage d’éclosions de maladies infectieuses.