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Le livre ne paie pratiquement pas de mine. Réimprimé sur du papier sans éclat, auquel on a rajouté une simple couverture cartonnée sans fioritures, le roman donne l’impression d’être une oeuvre parmi tant d’autres. Et pourtant, Sarcellopolis, écrit par Marc Bernard en 1963 et récemment réédité aux éditions Finitude, est un petit bijou de la littérature contemporaine.

Quintessence du road movie, le long-métrage Easy Rider (1969) raconte la traversée des États-Unis à motocyclette en pleine contre-culture, mettant en vedette Denis Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson. Le Festival de Cannes réserve un hommage au classique projeté le 12 mai 1969 pour célébrer ses 50 ans, rapporte La Vanguardia le 12 mai.

On voit de plus en plus d’adaptations de films cultes à la scène théâtrale. Pour celle du Schpountz de Pagnol, qui est présentée au Théâtre du Rideau Vert, Emmanuel Reichenbach a transposé toute l’action et les références au Québec.

Le 18e festival Jamais Lu s’est tenu du 2 au 11 mai 2019 au théâtre aux Écuries à Montréal et, en avant-dernière soirée, il a proposé aux spectateurs une veillée de poésies mise en lecture par Marie-Élaine Guay. Six actrices et quatre acteurs prononcent à tour de rôle un texte poétique sur le thème de la mort. Si le sujet n’est pas spécialement réjouissant, il donne toutefois à réfléchir, et parfois à sourire.

Au septième art, il est souvent bien tentant d’arpenter les sentiers battus, plutôt que de se risquer dans la forêt vierge des productions originales. Dommage toutefois que cette redite hollywoodienne ne fasse que saccager une œuvre qui était pourtant extrêmement sympathique. The Hustle sera, on l’espère, vite oublié, histoire de ne pas trop nuire au passé.

Écrite et mise en scène par Amélie Dallaire, qui interprète aussi le personnage de Françoise aux côtés de son ami Mathieu Quesnel incarnant son amoureux Fred, La fissure met en scène un couple à fleur de peau et l’Esprit de leur relation, ce troisième personnage qu’on ressent, mais qu’on ne voit jamais. Ici, seuls les mots (pas toujours les bons) servent à tracer les contours de cette chose invisible et impalpable.