Pour sa nouvelle création, la chorégraphe Ann Van den Broek a choisi un parti-pris radical: plonger la scène et ses danseurs dans un noir quasi complet, les éclairant seulement d’une lampe de poche.
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À Taliesin dans l’État du Wisconsin, le célèbre architecte Frank Lloyd Wright avait demandé à son apprenti Roger D’Astous de rester à sa résidence pour enseigner. Issu d’une famille canadienne-française modeste ayant fait des sacrifices pour ses études, il a décliné l’offre du maître pour revenir auprès des siens. Le documentaire Roger D’Astous (2016) d’Étienne Desrosiers présenté au Festival international du film sur l’art (FIFA) expose la transposition d’un savoir-faire en phase avec son environnement.
Portrait très intime qui nous livre pêle-mêle les moments de la vie d’un jeune danseur chinois dans son quotidien, Twist de Mai Liang documente avec beaucoup d’humanité deux ans du parcours complexe de Hu Shenyuan.
François Truffaut et Jean-Luc Godard, ces deux icônes qui ont porté la Nouvelle Vague et dont la dispute notoire saisit l’imaginaire encore aujourd’hui, ont fait l’objet de plusieurs écrits et documentaires. S’ils ont d’abord cherché ensemble à bousculer la rigidité d’un cinéma qui ne les interpellait pas tant, ils se sont finalement éloignés l’un de l’autre, tant dans leur vision du cinéma que dans leurs idéologies respectives. Il s’agit d’ailleurs de la ligne directrice du documentaire Truffaut, Godard: scénario d’une rupture, présenté dans le cadre du FIFA.
Révélation cinématographique de l’année 2003, Lost in Translation est un objet qu’il est nécessaire de manipuler avec précaution. Mais au diable les convenances, c’est avec un enthousiasme débridé que Guillaume Tunzini plonge dans un making of débridé présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA).
Américain d’origine, le danseur de ballet Vincent Warren est arrivé à Montréal en pleine Révolution tranquille. La documentariste Marie Brodeur relate sa biographie dans le documentaire Un Homme de Danse (2016) présenté au Festival international des Films sur l’Art de Montréal (FIFA).
Cela devait être « le siècle » de l’architecte et urbaniste Charles-Édouard Jeanneret-Gris, surnommé Le Corbusier. Né à l’aube des grands bouleversements de la société occidentale, cette homme originaire de Suisse est rappelé à notre mémoire dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA).
Dès le 10 mars prochain, le Festival international du Film sur l’Art (FIFA) nous propose une 34e édition qui offre un large éventail de productions québécoises, notamment plusieurs longs-métrages présentés en première mondiale. Encore cette année, l’équipe du FIFA nous présente une programmation riche où se côtoient toutes les époques et tous les styles d’oeuvres.
Ce qui est intéressant avec la fascinante et talentueuse Valérie Donzelli, c’est que même dans ses essais moins réussis, elle persiste et s’offre une vision singulière du cinéma qui n’est pas fait pour plaire à tous les publics. Détesté à Cannes et voyant sa date de sortie repoussée dans son propre pays d’origine, ce long-métrage présenté lors du plus récent festival Cinémania de Montréal a néanmoins la capacité de faire battre les cœurs à ceux qui oseront s’y abandonner.
Près de 38 000 personnes ont été torturées et plus de 3 200 ont été tuées ou portées disparues sous la dictature d’Augusto Pinochet au Chili. Le 11 septembre 1973, un coup d’État a renversé le président Salvador Allende qui a trouvé la mort. La petite-fille du défunt, Marcia Tambutti Allende, interview les membres de sa famille qui ont dû fuir le pays dans le documentaire Allende mi abuelo Allende (2015) présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).