Une heure en compagnie d’Anne Plamondon seule en scène, c’est presque du luxe tant c’est un plaisir de la voir articuler son corps sous nos yeux. Si l’aspect dramaturgique est difficile à saisir – mais c’est rarement ce qui nous mène à la danse contemporaine – la recherche sur le mouvement est fort bien menée.
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Dans la salle principale de l’Usine C, point de décors, mais plutôt des exosquelettes métalliques qui pendent du plafond. Ces exosquelettes, la dizaine de journalistes invités les regardent avec une méfiance mêlée de curiosité. Les photos et la vidéo fournie avec l’invitation à l’événement Inferno – « We are the Robots » étaient intéressantes, mais de là à laisser le contrôle d’une partie de son corps à un ordinateur, il y a un pas.
L’heure était à la danse, lundi soir, alors que le spectaculaire (et actuellement incomplet) édifice Wilder accueillait Faille et Phase 3, deux oeuvres portant sur la combinaison corps et machine présentées dans la cadre du festival OFFTA.
Vendredi soir au Théâtre Prospero. Les spectateurs s’installent dans une salle complètement dénuée de tout décor, de tout artifice. Et sur scène, dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), voilà que Manuel Roque vient chambouler l’ordre établi.
La chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker, figure marquante de la danse contemporaine, revient à Montréal, cette fois-ci pour présenter au public montréalais Rain, une des oeuvres majeures du répertoire de sa compagnie Rosas. Quinze ans après sa création en 2001, l’oeuvre a repris la route, maintenant portée par un groupe de 10 jeunes interprètes.
La compagnie de création en danse contemporaine Par B.L.eux, dont le nom fait référence à Benoit Lachambre et « eux », ceux qui créent et redéfinissent la danse, célèbre ses vingt ans notamment en s’installant dans un nouvel espace à Montréal.
Du 6 au 9 avril, Tangente présentait la soirée Zones déroutantes. Composée de trois pièces, un solo et deux duos, alliant chacune à sa manière la danse et les arts visuels, la soirée nous offrait une diversité intéressante.
L’Agora de la danse présente, du 29 mars au 1er avril, un solo troublant intitulé When the ice melts, will we drink the water? Chorégraphiée par Daina Ashbee, à peine âgée de 26 ans, la pièce s’est mérité le titre de meilleure œuvre chorégraphique de l’année 2016 aux Prix de la danse de Montréal. Cette fois-ci, elle est présentée au sous-sol du nouvel édifice Wilder toujours en construction, dans la salle bleue aussi appelée Espace Florence-Junca- Adenot.
C’est en ce 8 mars, journée mondiale de la Femme, qu’a lieu la première de Mille Batailles à l’Usine C. On est heureux d’accueillir le travail de la danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier qui, avec son style si singulier et affirmé, a grandement contribué au rayonnement international de la danse montréalaise depuis les trente dernières années.
« Non! Je n’ai pas perdu mes racines ni été déracinée. Arrête de me fixer. Mon sang est épais et rouge comme le tien. Je fais partie d’une fusion culturelle. »