Auteur/autrice : Martin Prévost

Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

Près de 50 ans après sa publication originale, Notes d’Okinawa, de Kenzaburō Ōe, est traduit en français aux éditions Picquier. Il s’agit d’un objet rare qui prend sans doute un intérêt particulier, cinquante ans après les faits: la rétrocession de l’archipel des Ryukyu au Japon après l’occupation américaine, de 1945 à 1972.

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Le mois dernier, chez Philippe Picquier, paraissait la première traduction française d’un roman de Kwon Jeong-hyun. Le verbe, dans La langue et le couteau, est tout ce qu’il y a de truculent. Il fait plus que donner le sens, il est le sens. Plus on y repense, plus le style de Kwon rappelle celui de Thanh-Van Tran-Nhut, la créatrice des enquêtes du mandarin Tân, mais sur un ton nettement plus grave.

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Vendredi soir dernier avait lieu la première de l’opéra de Donizetti, Lucia di Lammermoore, une production de l’Opéra de Montréal, dans une mise en scène de Michael Cavanagh (Aïda, Suzanna, Otello, Nixon in China). Devant les décors du regretté Robert O’Hearn, et sous les éclairages d’Anne-Catherine Simard-Deraspe, c’est Fabrizio Ventura qui était dans la fosse, aux commandes de l’Orchestre Métropolitain.

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Vendredi soir était soir de première, à la Maison symphonique de Montréal. En effet, le spectacle présenté était la première coproduction de l’Opéra de Montréal avec l’Orchestre métropolitain. C’était aussi la toute première fois que le chef Yannick Nézet-Séguin dirigeait le seul opéra écrit par Ludwig van Beethoven: Fidelio. Celui-ci était présenté en version concert, ce qui explique le choix de la Maison symphonique. Cela limitait le nombre de spectateurs, mais permettait aussi de bénéficier d’une acoustique supérieure.

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Chez Analekta, on doit se réjouir d’avoir signé avec le pianiste Charles Richard-Hamelin. En effet, les enregistrements s’enchaînent depuis le début cette association: ils sont déjà au nombre de cinq, dont trois entièrement consacrés à Chopin. C’est le cas du plus récent opus du déjà célèbre interprète. On le sait, Richard-Hamelin n’excelle pas que dans le répertoire du grand Frédéric mais on a là un terroir très riche et très apprécié, surtout lorsque l’interprète amène un touche personnelle.

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Mercredi soir dernier, à la TOHU, avait lieu quelque chose comme la grand-messe du cirque québécois. C’était la première d’une nouvelle série de représentations du Cirque Alfonse avec son spectacle intitulé Tabarnak. Le décor: une église. Le vocabulaire : des mots d’église, entre autres. Ce spectacle c’est comme une façon de redire la Révolution tranquille, tout en enracinant encore plus profondément le citoyen dans ses origines. Ironie, dérision, humour et amour, voilà ce qui irradiait de la scène.

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Mardi soir dernier, à la Maison symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal lançait sa 86e saison, avec à sa barre pour une dernière année, maestro Kent Nagano. Devant une salle comble, l’OSM n’a pas fait mentir sa réputation d’orchestre de calibre international.

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Le 28 août dernier, sous son chapiteau permanent et en présence de quelques centaines de personnes, la TOHU dévoilait la programmation de sa 16e saison. Après une quinzième saison qui célébrait exclusivement les qualités et la richesse du talent québécois, la TOHU présente à nouveau une carte internationale. Celle-ci se construit principalement autour de neufs spectacles diffusés par la TOHU et deux co-diffusions.

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