Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Peut-on en vouloir à un film qui n’arrive pas à la hauteur de sa plus belle scène, qui est certainement l’une des plus belles de l’année? Ou à l’inverse, un film peut-il subsister ne serait-ce que pour une scène qui frôle le génie? Nul doute qu’avec toutes ses imperfections, le film argentin Fin de siglo, présenté au festival Image+Nation, ne nous aura certainement pas laissé indifférents.

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Dans la liste des cinéastes américains d’importance, James Mangold n’est probablement pas celui qui vient le plus instinctivement en tête. Pourtant, c’est un touche-à-tout non négligeable qui a rarement peur de se mouiller et qui fait toujours montre d’un savoir-faire épatant. En pilotant le projet Ford V Ferrari, qui est passé entre plusieurs mains, il le prouve encore de très belle façon.

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En la présence bienveillante de trois de ses comédiens, dont son co-scénariste Alexis Manenti, le foudroyant film Les Misérables a continué son parcours jusqu’ici sans failles au festival Cinémania à Montréal pour marquer son public de sa puissance. Nous en sommes certainement reconnaissants.

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Sous la plume et le regard allumé de Sophie Deraspe, le mythe d’Antigone se modernise, oui, mais devient bien moins incestueux, tout en réitérant avec panache l’importance de la famille. Dommage, néanmoins, que sa thèse s’avère boiteuse, reposant sur des bases qui sont difficilement défendables.

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Qui d’autre que l’éternel enfant qu’est l’indomptable néo-zélandais Taika Waititi pour s’offrir une triste farce absurde sur la Deuxième Guerre mondiale? Pas grand monde n’aurait osé, et le film qui résulte de cette audace laisse songeur. Fort heureusement, ce sont les éléments les plus convaincants, d’une jolie justesse, qui resteront en mémoire.

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Il aura fallu dix ans avant que Mariloup Wolfe retourne derrière la caméra pour le grand écran. Un choix judicieux, puisqu’elle a certainement pris de l’assurance, et que Jouliks est beaucoup plus agréable à regarder que Les pieds dans le vide. Dommage, toutefois, qu’elle se retrouve à nouveau avec un scénario qui l’alourdit constamment.

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C’est tout un film qui prend l’affiche cette semaine, alors que Parasite, la Palme d’or de cette année et le plus récent film du cinéaste coréen Bong Joon-ho, arrive enfin sur nos écrans. Un nouveau délire de classes sociales qui parviendra même à déstabiliser les fidèles les plus aguerris.

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Des films provocateurs, il y en a. Des films qui hantent et marquent les esprits, aussi. Des films au style éclaté et à la poésie calculée? Également. La proposition de Nadav Lapid est tout cela et bien plus encore; un feu d’artifice épatant dont on ne ressort définitivement pas indemnes. Nul doute, Synonymes est un des grands coups de l’année cinématographique.

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Figure emblématique de l’humour et des personnalités afro-américaines, Eddie Murphy est passé à deux doigts de remporter un Oscar il y a plus d’une décennie. Depuis, sa carrière n’a plus vraiment rien eu à présenter de recommandable, ce qui crée certainement un intérêt non-négligeable de le voir à la tête d’un projet biographique potable avec Dolemite is My Name. Dommage que la proposition s’empêtre dans ses propres pieds au fur et à mesure qu’elle avance.

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