Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Nadia, butterfly: les poissons vivent dans l’eau
    Image tirée du film

    Nadia, butterfly: les poissons vivent dans l’eau

    0
    Par Jim Chartrand le 9 septembre 2020 Cinéma / Télévision

    Pour son deuxième long-métrage, Nadia, butterfly, le cinéaste Pascal Plante a décidé de doubler la mise et de jouer la carte de l’ambition. Pourtant, s’il parle de grandes choses, il ne perd jamais son désir pour l’intime et il ne quitte jamais la petite échelle de laquelle il aborde le microcosme qui l’intéresse, et qui devient la bulle observatrice du spectateur, convié au regard objectif d’un univers et d’un personnage qui ne semblent pas prêt de révéler tous ses secrets.

    Il est toujours difficile de dire adieu à un grand pan de sa vie, de tourner la page, de changer significativement les choses. D’un point de vue professionnel, cela semble encore pire. Parlez-en à Damien Chazelle qui, s’il paraît toujours hanté par le domaine musical, n’a pu s’envoler qu’après avoir fait son Whiplash, d’abord un court-métrage puis un long-métrage oscarisé, sa façon de dire adieu à une carrière de drummer qui ne semblait pas faite sur mesure pour son talent.

    Avec Nadia, butterfly, Pascal Plante renoue avec l’univers de la nage professionnelle, qui est loin de lui être étranger. Prêt à faire la part des choses, désireux de s’y replonger avec le plus grand réalisme et le plus d’authencité possible, il trouve en Nadia (une référence à Comăneci ici, peut-être?) un alter-ego féminin qui essaie de repenser la vie sans ce qui a accaparé toute son existence jusqu’à présent.

    On se retrouve alors un peu avec un Sarah préfère la course inversé. Ayant beaucoup en commun avec le magnifique film de Chloé Robichaud, son minimalisme notamment, il ne s’agit pas ici de quelqu’un qui ne peut vivre que pour son sport, mais bien d’un personnage en quête d’émancipation au-delà de la compétition.

    On s’en doute, les Jeux olympiques de Tokyo, qui doivent représenter son dernier salut avant sa « retraite sportive », deviennent rapidement accessoires. Tant mieux, puisque n’en déplaise au soin d’une immense richesse du côté de toute la production pour nous faire croire à cet univers olympique fictif face à un minime budget, c’est de graviter autour de sa protagoniste qu’on aura le plus envie.

    Et le plus grand flair du projet fut de dénicher l’athlète olympique médaillée Katerine Savard et de croire à son talent d’interprète, jusqu’ici inconnu, qui n’a absolument rien à envier aux actrices de son âge. Mieux, on s’assure de la laisser respirer et d’accorder beaucoup de latitude à son jeu, mais aussi à son personnage qui, s’il semble étouffer à de nombreuses reprises, a tout ce qu’il faut pour s’affranchir de sa propre introspection.

    Voyeurisme de convenance

    Dommage alors que le film se perd un peu ici et là. Si on comprend le désir de réalisme quasi documentaire de Plante et son affection pour ses longs plans-séquences et la banalité du quotidien, ce ne sont pas tous les moments qui donnent envie d’assister, impuissant, à un certain voyeurisme de convenance. Comme cette insistance légèrement redondante sur l’importance du couple et de ses relations personnelles tentant de pointer du doigt la solitude et le désir de tout miser sa vie et sa concentration sur une chose au détriment du reste.

    On veut aussi établir qu’en dehors de l’eau, notre protagoniste a certainement beaucoup moins d’aisance et que son expérience de vie n’est en rien « normale », ce qui apparaît un peu grossier et forcé ici et là. Après tout chacune de ses partenaires sportives n’est principalement là que pour établir et mettre en comparaison et en opposition une facette d’elle-même qui n’y correspond pas. Il y a néanmoins quelques réflexions justes et directes sur l’envers de la médaille, comme cette opportunité en or de voyager et la véritable manière dont elle l’a vécu.

    Il y a aussi qu’en traitant le tout comme d’une parenthèse complètement dégagée d’un passé (sauf en quelques répliques, ici et là) et d’un avenir (pas besoin de tout savoir non plus), et en s’assurant de nourrir le mystère entourant son personnage principal, le film ne parvient jamais à nous en approcher, du moins, autrement que via cette caméra souvent à grande proximité. Les émotions, le personnage principal en vit de multiples à plusieurs occasions, mais c’est toujours sous le regard du spectateur, et jamais en sa compagnie. Il nous arrive que bien rarement l’occasion de percer sa bulle et de se permettre de vivre les événements de la même manière qu’elle semble les vivre. Cela aide cette réflexion ô combien intéressante sur l’individualisme et l’égocentrisme dans le sport d’équipe, mais pas entièrement pour conquérir le spectateur d’un point de vue cinématographique.

    Certes, la présence de véritables athlètes aide sans aucun mal à croire à la reconstitution de l’univers. Après tout, bien que les compétitions aquatiques reviennent souvent dans notre filmographie c’était jusqu’à présent davantage pour des productions adolescentes comme À vos marques… party! ou le Roméo et Juliette de Yves Desgagnés. Sauf que cela donne aussi droit à des inégalités du côté des performances. Savard est beaucoup plus en confiance quand elle donne la réplique à Pierre-Yves Cardinal, par exemple.

    Néanmoins, l’effort impressionne régulièrement. La fluidité avec laquelle on nous fait croire que tout le film a été tourné au Japon, alors que sa majorité a été filmée ici même au Québec est bluffante. Mélomane, Plante a aussi déniché une jolie trame sonore qui se permet autant du Jungle, du Beach House que de donner de l’importance à une pièce majeure du répertoire de Avril Lavigne. Un ressort musical narratif moins réussi que son utilisation de Daniel Bélanger dans Les faux tatouages cela dit.

    Pour le reste, il s’agit d’un beau film particulièrement léché (magnifiques images de Stéphanie Weber Biron) qui hante ici et là pour sa réflexion mystérieuse d’un sujet universel qu’on y soit impliqué ou non. Partant de plusieurs pôles communs au coming-of-age (l’apport de Geneviève Dulude-De Celles au scénario peut-être?), mais les adaptant à sa prémisse et son univers, Plante ouvre le dialogue et s’interroge sur l’ « après ». Oui, la suite après le sport, mais également toute la question sur la capacité ou non de faire le saut vers un autre lendemain. S’il ne possède aucune réponse, il s’assure au moins de nous accompagner et de nous bouleverser en toute beauté.

    6/10

    Nadia, butterfly prend l’affiche en salles le vendredi 18 septembre.

    Rappelons que le film a été sélectionné pour le Festival de Cannes qui, compte tenu des circonstances, a seulement partagé une liste des titres qui auraient été présentés. Cela s’ajoute à une réalité qui donne des airs de science-fiction au long-métrage qui doit faire face au report historique des Jeux olympiques auquel il devait initialement faire référence.


    Manigances rurales et politiques à voir chez soi avec Irresistible de Jon Stewart

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    6 mai 2025

    Rembobinage #167: Bonjour tristesse

    Jim Chartrand
    • Site web

    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    8 mai 2025

    Une immigration encore importante, au Québec, mais une fécondité au plus bas

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    Sommes-nous de plus en plus anxieux? Oui et non

    8 mai 2025

    ChatGPT n’a pas réussi à prédire le nom du nouveau pape

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!