Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Des mineurs microbiens pour aider l’humanité à coloniser la Lune et Mars
    Cette nouvelle méthode permettrait de fabriquer des matériaux essentiels à l'installation d'une colonie lunaire, par exemple, sans mettre de vies humaines en danger.

    Des mineurs microbiens pour aider l’humanité à coloniser la Lune et Mars

    0
    Par Pieuvre.ca le 11 décembre 2022 Science

    Le processus biochimique par lequel les cyanobactéries obtiennent des nutriments, dans le désert de l’Atacama, au Chili, a inspiré des ingénieurs de l’Université de Californie à Irvine, qui ont réfléchi à de nouvelles façons dont les microbes pourraient aider des humains à développer des colonies sur la Lune et sur la Planète rouge.

    Des chercheurs ont ainsi utilisé des microscopes à électrons à haute résolution et des techniques d’imagerie spectroscopique avancée pour mieux comprendre la façon dont les microorganismes modifient à la fois les minéraux présents naturellement dans le sol, ainsi que des nanocéramiques fabriquées en laboratoire.

    L’un des principaux facteurs expliquant cette capacité, affirment les scientifiques, est le fait que les cyanobactéries produisent des biofilms qui dissolvent des particules d’oxyde de fer magnétiques présentes dans les roches contenant du gypse, ce qui permet ensuite de transformer cette magnétite en hématite (principalement du fer) exposé à l’oxygène.

    Les conclusions de l’équipe de recherche, qui sont publiées dans Materials Today Bio, pourraient offrir une méthode pour concevoir des méthodes d’exploitation minière biomimétique (ce qui veut dire adaptée du monde naturel et appliquée aux méthodes humaines).

    Les auteurs des travaux estiment également que ce résultat représente une étape importante pour utiliser des microorganismes dans le cadre d’impressions 3D à grande échelle, ou lorsque vient le temps de fabriquer des produits contenants des microorganismes, le tout dans un contexte de génie civil de grande envergure, dans des environnements hostiles comme ceux de notre satellite naturel ou de notre planète voisine.

    « En fonction d’un procédé biologique qui a évolué pendant des millions d’années, ces petits mineurs excavent des roches, et en extraient les minéraux essentiels à leurs fonctions physiologiques, comme la photosynthèse, qui permettent leur survie », mentionne l’un des auteurs de l’étude, David Kisailus, professeur en science des matériaux et génie.

    « Est-ce que les humains pourraient utiliser une approche biochimique similaire pour obtenir et manipuler les minéraux que nous jugeons importants? Ce projet nous a engagés sur cette voie. »

    Des « adaptations fantastiques »

    Le désert de l’Atacama est l’un des endroits les plus secs et les plus inhospitaliers de la planète, mais Chroococcidiopsis, une cyanobactérie retrouvée dans des échantillons de gypse recueillis là-bas par des chercheurs de Johns Hopkins, qui ont participé à l’étude, ont développé « les adaptations les plus fantastiques pour survivre dans cet habitat rocheux », a indiqué la coautrice des travaux, Jocelyne Di Ruggiero, professeure adjointe en biologie à l’Université de Baltimore.

    « Certains de ces traits comprennent le fait de produire de la chlorophylle qui absorbe une certaine partie de la lumière, ainsi que la capacité d’extraire de l’eau et du fer des minéraux avoisinants », a-t-elle ajouté.

    Selon M. Kisailus, voir la façon dont les microorganismes traitent les métaux, dans leur « maison » désertique, lui a fait penser à nos propres pratiques minières et manufacturières.

    « Lorsque nous creusons pour trouver des minéraux, nous nous retrouvons souvent avec des minerais qui pourraient représenter des défis pour l’extraction de ressources importantes. Nous avons fréquemment besoin de nous appuyer sur un processus de transformation extrêmement intensif pour en tirer quelque chose d’intéressant. Cette pratique entraîne d’importants coûts monétaires et environnementaux », dit-il.

    Le chercheur envisage maintenant une approche utilisant des enzymes et d’autres sécrétions, naturelles ou artificielles, pour manipuler les minéraux dans un contexte où, en ce moment, seul un concasseur de grande taille permet d’accomplir le travail.

    Et à partir de cette étape, le spécialiste estime qu’il serait envisageable d’utiliser des microorganismes pour utiliser des processus biochimiques similaires afin de produire, sur demande, des matériaux transformés dans des endroits difficiles d’accès.

    « J’appelle cela la luna-formation, plutôt que la terraformation », mentionne M. Kisailus. « Si vous voulez construire quelque chose sur la Lune, plutôt que de dépenser de fortes sommes pour que des gens s’en occupent, vous pourriez avoir des systèmes robotisés qui impriment des matériaux, avant de confier le tout aux microbes pour transformer le tout en quelque chose d’important. Cela pourrait se faire sans mettre de vies humaines en danger. »

    Toujours selon M. Kisailus, il n’est pas toujours nécessaire de tout réinventer : « La nature a perfectionné le tout pendant des millions d’années. Nous devons seulement en tirer les secrets et les plans pour ce que la nature accomplit, puis appliquer ou adapter le tout pour obtenir ce qu’il nous faut. »

    Ne ratez aucun contenu

    Encouragez Pieuvre.ca

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    30 mai 2023

    La ligne de suie, une nouvelle méthode pour chercher des planètes habitables

    30 mai 2023

    Spéculations sur l’avion spatial chinois

    28 mai 2023

    Publications scientifiques : la Chine prend la première place

    Pieuvre.ca
    • Site web
    • Facebook
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    5 juin 2023

    Les critiques de films sont-elles garantes d’un succès au box-office?

    5 juin 2023

    Dépassement des seuils planétaires et injustices sociales

    5 juin 2023

    Convergence, un condensé efficace de votre temps de jeu

    4 juin 2023

    Le blé est-il encore plus menacé par une chaleur et une sécheresse sans précédent?

    4 juin 2023

    Non, les véhicules autonomes ne sont pas pour demain

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.