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    Les souris sylvestres sont de grandes amatrices de noix de chênes et de pins blancs.

    La souris qui change les forêts

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    Par Agence Science-Presse le 6 décembre 2022 Environnement

    À ajouter à la liste des interactions entre les différentes espèces d’un même écosystème: le type de petit rongeur qui habite une forêt peut favoriser certains arbres plutôt que d’autres.

    La souris sylvestre par exemple (Peromyscus maniculatus ou souris du soir), aime bien les noix de chênes et de pins blancs. Le campagnol à dos roux (Myodes gapperi), un autre petit rongeur, fera d’autres choix. Mais le comportement des uns et des autres changera du tout au tout lorsqu’un prédateur sera à proximité : ils seront moins enclins à s’encombrer d’une noix difficile à transporter jusqu’à leur cachette. Par ailleurs, prédateur ou pas, les plus « timides » privilégieront les arbres les plus près de leur cachette. Et ainsi de suite.

    Connaître ces interactions permettrait de comprendre pourquoi certains arbres voient leurs semences être davantage disséminées que d’autres. Mais ça pourrait s’avérer encore plus important dans un proche futur, pour prévoir quelles espèces d’arbres « avanceront » plus vite vers le nord, à mesure que le climat va se réchauffer.

    Dans le Maine, c’est l’expérience qui est menée depuis une dizaine d’années dans la Forêt expérimentale Penobscot: des chercheurs y ont délibérément placé des glands de chênes afin de mieux tester les comportements des rongeurs et des taupes. Le fait est, signalent le biologiste Alessio Mortelliti et son équipe de l’Université du Maine dans une recherche récente, qu’il s’agit d’une question que n’ont à peu près pas posée les biologistes: bien que ceux-ci étudient depuis longtemps les distances parcourues par des semences — sur le dos ou dans les pattes des animaux— le rôle que joue la « personnalité » de ces animaux était largement passé inaperçu.

    Le biologiste et son équipe traquent donc au moyen de petits implants électroniques certains de ces petits animaux, chaque été depuis sept ans; ils ont mis des taches de couleur sur les glands de chênes laissés à des endroits stratégiques, afin de pouvoir les distinguer lorsqu’ils les retrouvent quelques mètres plus loin — ou plusieurs dizaines de mètres plus loin. Et des caméras permettent de repérer certaines des cachettes aménagées pour enfouir des réserves en vue de l’hiver.

    Il s’agit en même temps d’un facteur méconnu du cycle de vie d’une forêt: certaines semences sont simplement emportées par le vent, mais les plus grosses ont besoin d’un « véhicule » pour être transportées plus loin. Et il semble que ces véhicules aient une grande diversité de personnalités… qui feront à leur tour une différence sur l’écologie de la forêt.

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