Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Facile de publier sa recherche, si on a un Nobel
    Avoir remporté la prestigieuse récompense scientifique donne un avantage indéniable lorsque vient le temps de faire connaître ses travaux...

    Facile de publier sa recherche, si on a un Nobel

    0
    Par Agence Science-Presse le 21 octobre 2022 Science

    La célébrité n’est pas censé être un critère en science: ce n’est pas parce que quelqu’un a un long CV qu’il a raison. Mais il n’en demeure pas moins que des biais se glissent: ainsi, un Nobel a six fois plus de chances de voir son étude acceptée pour publication.

    Et c’est une étude qui le dit : le chercheur autrichien Stefan Palan, de l’Université de Graz, et ses collègues, ont demandé à plus de 3000 chercheurs de faire la révision d’un article soumis par deux chercheurs, parfois en révélant leurs noms — l’un des deux était le gagnant d’un Nobel d’économie — parfois en laissant l’étude anonyme. Le taux de refus passait de 23 %, lorsque le nom du Nobel était révélé, à 65 %, lorsque seul le nom de l’autre auteur — celui qui n’était pas célèbre du tout— était révélé. Mais plus important,  la recommandation d’accepter tout de suite l’article passait de 10 % — quand on ignorait qui étaient les auteurs — à 59 % — lorsqu’on apprenait que le co-signataire était un Nobel.

    L’étude n’a pas été rédigée par un Nobel, et elle a été publiée sur la plateforme SSRN (Social Science Research Network), qui ne fait pas de révision par les pairs.

    Les auteurs conviennent de la petite taille de leur échantillon, mais ils avaient avant tout pour but d’envoyer un message, qui s’applique aussi bien aux sciences sociales qu’aux sciences : l’importance que pourrait avoir le principe de « révision par les pairs en double aveugle », si on choisissait de l’implanter. C’est-à-dire lorsque les réviseurs ignorent qui sont les auteurs de la recherche et lorsque ces auteurs ignorent qui sont les réviseurs (dans ce dernier cas, c’est le plus souvent le cas).

    C’est que ce principe de double aveugle a déjà été suggéré dans d’autres circonstances, où d’autres types de biais apparaissaient: le sexisme, en particulier. Des études ont révélé, sans surprise, que des hommes pouvaient avoir un plus haut taux d’acceptation pour leurs études que des femmes.

    Une autre équipe avait d’ailleurs testé l’an dernier la performance du principe de révision en double aveugle, dans le domaine de l’informatique : sa conclusion était que ce double anonymat permettait d’exclure un nombre beaucoup plus élevé d’études de faible qualité (par rapport aux situations où seuls les réviseurs sont anonymes). Mieux, « les notes accordées aux auteurs les plus prestigieux avaient diminué de façon significative après être passé au système de révision en double aveugle ». Rien n’étant parfait, « les désaccords entre réviseurs avaient augmenté de façon significative dans le format double aveugle ».

    Ne ratez aucun de nos contenus

    Encouragez Pieuvre.ca

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    2 février 2023

    Est-ce que l’IA peut découvrir une civilisation extraterrestre?

    29 janvier 2023

    Le lait aurait fait grandir les Européens

    29 janvier 2023

    Est-ce la fin des grandes avancées en recherche?

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • FIL
    • Élections québécoises 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    6 février 2023

    Plane, un film d’avion sans serpents

    6 février 2023

    La formation sur la diversité ne changerait pas le comportement de la police

    6 février 2023

    Un robot inspiré des lézards pour explorer Mars

    5 février 2023

    Guerre en Ukraine : profits stratosphériques pour les pétrolières

    5 février 2023

    Les bruits colorés sont-ils bons pour la mémoire et le sommeil ?

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.