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    Les chercheuses demandent aux compagnies de médias sociaux de modifier leurs algorithmes.

    Antisémitisme en ligne : les algorithmes (partiellement) à blâmer

    0
    Par Pieuvre.ca le 28 juillet 2022 Technologie

    Les incidents antisémites sont en forte hausse aux États-Unis. L’Anti-Defamation League, un groupe juif de protection des droits qui surveille ces cas depuis 1979, a constaté qu’il y avait eu 2717 incidents du genre en 2021. Cela représente une augmentation de 34 % par rapport à 2020. En Europe, la Commission européenne a recensé une multiplication par sept du nombre de publications antisémites dans des comptes en français sur les médias sociaux, alors que les cas ont été multipliés par 13 en allemand depuis le début de la pandémie. Selon des chercheuses de l’Université Brandels, les algorithmes des médias sociaux sont en partie à blâmer pour cette hausse.

    Les chercheuses en question, Sabine von Mering et Monika Hübscher, se sont penchées, en compagnie d’autres spécialistes qui étudient l’antisémitisme, sur le modèle des médias sociaux, afin de déterminer si celui-ci alimente cette haine envers les juifs. Un livre paru en 2022, intitulé Antisemitism on Social Media, offre des points de vue à partir des États-Unis, de l’Allemagne, du Danemark, d’Israël, de l’Inde, du Royaume-Uni et de la Suède sur la façon dont les algorithmes de Facebook, Twitter, TikTok et YouTube contribuent à la dissémination de l’antisémitisme.

    Sur ces plateformes, la haine envers les juifs est souvent exprimée sous la forme de présentations stéréotypées des juifs qui tirent leur origine de la propagande nazie, ou qui nient l’Holocauste.

    Les publications antisémites véhiculent également l’idée fausse que tous les juifs sont sionistes, soit qu’ils font tous partie du mouvement national soutenant l’existence d’Israël en tant qu’État juif. Le sionisme est aussi dépeint comme fondamentalement cruel et malfaisant, écrivent les chercheuses.

    Cependant, poursuivent-elles, l’antisémitisme contemporain n’est pas seulement dirigé contre les Israéliens, et ne prend pas toujours la forme de slogans traditionnels ou de discours haineux; il se manifeste aussi sous la forme de gifs, de mêmes, de courts messages vidéo, de commentaires et de réactions, notamment sous forme de clics visant à apprécier ou ne pas apprécier des contenus sur les diverses plateformes.

    La spécialiste Sophie Schmalenberger a de son côté constaté que l’antisémitisme s’exprimait aussi sous la forme de codes qui peuvent aisément échapper à la détection. Par exemple, sur Facebook, le parti allemand d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) ne mentionne pas l’Holocauste dans ses publications à propos de la Deuxième Guerre mondiale, indique-t-elle. La formation politique utilise également un langage et une rhétorique qui présentent l’antisémitisme comme étant acceptable.

    Le phénomène peut aussi adopter des formes plus subtiles, comme des emojis. La combinaison d’une étoile de David, un symbole juif, et d’un rat, ressemble à la propagande nazie associant les juifs à de la vermine. En Allemagne nazie, la répétition constante et la normalisation de telles représentations a provoqué la déshumanisation des juifs et, éventuellement, l’acceptation du génocide, rappellent les chercheuses.

    Celles-ci ont également recensé d’autres formes d’antisémitisme en ligne, notamment sous la forme de théories de la conspiration colportée par la mouvance d’extrême droite QAnon.

    Sur TikTok, on a découvert que cette normalisation du discours antisémite pouvait survenir rapidement, et influencer le public souvent très jeune utilisant cette application.

    La faute à l’algorithme

    Le constat est clair, disent les spécialistes : l’antisémitisme est alimenté par les algorithmes des plateformes en ligne, qui sont programmés pour maximiser l’engagement en ligne. Cela permet d’assurer que plus une publication suscite de réactions et de commentaires, plus celle-ci est distribuée à un grand nombre d’utilisateurs. Le problème est que ces réactions à des publications déclenchent également un relâchement de dopamine chez les internautes. Puisque les contenus qui fâchent provoquent le plus d’engagement, les utilisateurs se sentent encouragés à publier des messages haineux.

    Toujours selon les chercheuses, même les internautes qui publient des commentaires critiques des contenus haineux ne réalisent pas qu’en raison du fonctionnement des algorithmes, ils finissent par maximiser la portée de ce qu’ils dénoncent.

    D’autres travaux de recherche sur les recommandations vidéo sur YouTube démontrent par ailleurs comment les algorithmes mènent graduellement les utilisateurs vers des contenus plus radicaux.

    Quelles solutions?

    Pour combattre l’antisémitisme sur les médias sociaux, écrivent les chercheuses, les stratégies doivent s’appuyer sur des faits. Mais ni les compagnies de médias sociaux, ni les chercheurs n’ont consacré suffisamment de temps et de ressources à cette question, jusqu’à présent, dénoncent-elles.

    L’un des problèmes est que pour trouver des solutions, il faut que les chercheurs aient accès aux données; les spécialistes dépendent pour l’instant de la coopération des réseaux sociaux, dans un contexte qui est pour l’instant très peu réglementé.

    Les chercheuses appellent les médias sociaux à modifier leurs algorithmes, et non pas à favoriser des discours en opposition aux contenus haineux, ce qui tend à maximiser la visibilité de ce qu’ils sont supposés combattre. Toujours selon les chercheuses, ces changements apportés aux algorithmes, sous la forme de modifications aux façons dont les données des utilisateurs sont recueillies et triées à des fins publicitaires, ouvriraient la voie à une réduction du nombre de contenus haineux publiés en ligne.

    Cela voudrait aussi dire, pour ces entreprises, une perte de revenus, qui dépendent des annonceurs achetant ces données pour microcibler leur clientèle.

    « Il existe une dissémination mondiale, sans frontières, de contenus antisémites sur les médias sociaux, le tout à une échelle jamais vue », dénoncent les spécialistes.

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