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    Accueil»Société»Santé»Non, consentir au don d’organe ne signifie pas les donner
    Plusieurs mythes sont toujours tenaces, à propos du don d'organe.

    Non, consentir au don d’organe ne signifie pas les donner

    0
    Par Agence Science-Presse le 1 mai 2022 Santé

    Contrairement à l’idée reçue, donner notre consentement au don d’organes ne fait pas de nous des donneurs. Bien que Transplant Québec estime que 5 Québécois sur 10 ont inscrit leur consentement dans l’un des deux registres en vigueur au Québec, une fois toutes les étapes d’admissibilité franchies, 80 % des donneurs potentiels sont écartés, constate le Détecteur de rumeurs.

    Le processus de sélection des donneurs

    À l’hôpital, si un patient souffre d’une atteinte neurologique irréversible et est ventilé mécaniquement, il est identifié comme donneur potentiel par l’équipe médicale. Par ailleurs, depuis 2017, ceux qui ont bénéficié de l’aide médicale à mourir peuvent aussi être des donneurs potentiels. C’est ainsi qu’en 2021, le personnel médical a identifié 724 donneurs potentiels, indique le dernier rapport de Transplant Québec.

    C’est ensuite cet organisme qui évalue l’admissibilité des donneurs. Ceux-ci doivent remplir les trois conditions suivantes :

    • être inscrits dans l’un des deux registres de consentement, soit celui de la RAMQ ou celui de la Chambre des notaires du Québec ;
    • présenter un état neurologique qui laisse entrevoir une mort imminente ;
    • présenter un état qui permet l’alimentation adéquate des organes en sang et en oxygène.

    La famille doit aussi donner son consentement. Le refus de la famille a préséance sur le consentement de la personne décédée.

    En 2021, sur 724 donneurs potentiels, 524 ont été refusés: 59% en raison de conditions médicales incompatibles au don d’organe, 36% à cause du refus de la famille et 5% pour d’autres  motifs. Seuls 197 donneurs ont donc été acceptés.

    Et ce n‘est pas tout, puisqu’une fois le processus de don d’organe enclenché, des dons peuvent encore être annulés si la famille revient sur sa décision ou si les conditions hémodynamiques, liées à la circulation sanguine, ne sont pas maintenues.

    En 2021, 53 donneurs ont ainsi été annulés, n’en laissant plus que 144, soit 20% des donneurs potentiels.

    Chaque donneur sauve plusieurs vies

    Ces 144 personnes ont donné 150 poumons, 90 foies, 223 reins, 29 cœurs, 12 pancréas et 1 intestin: soit en tout, 505 transplantations.

    En moyenne, chaque donneur québécois qui s’est rendu jusqu’au bout du processus de sélection a donné 3,5 organes, en 2021.

    Du fait des doubles transplantations et des transferts d’organes entre provinces, il y a eu au Québec en 2021, non pas 505, mais 409 personnes greffées.

    Une attente parfois fatale

    En 2021, 888 personnes au Québec étaient en attente d’une greffe d’organe: 409 ont donc été transplantées et 34 sont décédées avant de recevoir un organe. L’attente pour recevoir est longue.

    Le rein, organe de tous les superlatifs

    Si le rein est l’organe le plus transplanté (223), c’est aussi celui pour lequel il y a le plus d’attente (544 jours) et de demandes (620). Les donneurs décédés ne suffisent donc pas. Le rein ayant pour particularité d’être le seul organe complet qu’on peut donner de son vivant, 75 reins supplémentaires sont venus de donneurs vivants, en 2021.

    Le Québec et le reste du Canada

    La Société canadienne du sang produit des rapports annuels sur le système canadien de don d’organes et de greffes, qui permet de comparer la situation du Québec avec les autres provinces.

    Avec 16,7 dons après décès par million d’habitants, le Québec affiche un léger retard par rapport aux autres provinces. En revanche, il apparaît nettement en queue de peloton pour les dons vivants.

    Sachant que les reins constituent la majorité des dons vivants et que le rein est aussi l’organe le plus en demande et le plus long à obtenir, la sensibilisation au don vivant est une piste à développer pour améliorer la greffe de reins au Québec.

    Verdict

    Même si signer son consentement au don d’organes ne fait pas de la personne un donneur, chaque signature compte, considérant le manque flagrant d’organes.

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