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    Pour « vaincre » la COVID-19, des Américains s’empoisonnent avec un médicament pour le bétail

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    Par Agence Science-Presse le 7 septembre 2021 Santé

    L’ivermectine est un des médicaments qui ont été étudiés dès le début de la pandémie pour combattre la COVID-19. Sauf qu’actuellement, c’est la formule destinée aux animaux qui connaît une popularité sans précédent aux États-Unis — avec une multiplication des appels aux centres antipoison. Le Détecteur de rumeurs tente d’expliquer pourquoi.

    L’origine de la rumeur

    L’ivermectine est un médicament utilisé pour traiter les parasites tels que la gale et la cécité des rivières (onchocercose) chez l’homme, de même que les parasites intestinaux chez les animaux. Il aurait en outre, comme l’hydroxychloroquine, un certain effet antiviral et anti-inflammatoire. Il était donc logique qu‘au début de la pandémie, il ait fait partie des médicaments testés pour voir s’ils pouvaient aider à lutter contre le nouveau virus. Malgré des études précliniques encourageantes, les essais menés sur les humains n’ont pas été concluants.

    La montée en popularité

    Mais l’ivermectine a, entretemps, fait l’objet d’une intense promotion sur les réseaux sociaux. Par exemple, avec des pages Facebook portant des noms tels que Ivermectin is a proven treatment for Covid ou Ivermectin Vs Covid, créée dès janvier dernier. Un groupe de médecins regroupés sous le nom de Frontline COVID-19 Critical Care Alliance, a milité pour l’ivermectine. Des médias comme Fox News ou The Epoch Times ont mis l’accent sur des études préliminaires faisant état de résultat encourageants, bien que ces espoirs ne se soient pas matérialisés lors d’études subséquentes.

    Les prescriptions d’ivermectine ont augmenté considérablement aux États-Unis en 2021, mais tout particulièrement cet été, passant à plus de 88 000 par semaine à la mi-août, contre une moyenne de 3600 par semaine avant la pandémie, selon les données des Centres de contrôle des maladies.

    Si leur médecin refuse de leur en prescire, beaucoup de gens se tournent vers l’ivermectine destinée aux animaux, à travers les magasins d’aliments pour bétail, médicaments qui ne nécessitent pas de prescription aux États-Unis. Plusieurs commerçants de diverses régions de ce pays ont vu leurs tablettes se vider ces dernières semaines. Le phénomène semble aussi atteindre l’Ouest canadien: Radio-Canada rapportait le 30 août que plusieurs magasins de l’Alberta faisaient face à un accroissement de la demande, pour un produit qui est généralement vendu à l’automne et au printemps. Au point où certains ont retiré le produit de leurs tablettes.

    Des risques pour la santé

    Or, la formulation animale peut être toxique pour les humains, prévient aux États-Unis la Food and Drug Administration (FDA). L’organisme en charge d’approuver les médicaments a même choisi de miser sur l’humour pour essayer de dissuader les Américains. « Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez », lit-on dans un tweet publié le 21 août.

    Dans un article publié sur son site dès mars dernier, la FDA soulignait qu’il était normal que certains soient tentés de prendre des médicaments non conventionnels, non approuvés ou non autorisés. Mais les formules conçues pour les grands animaux sont particulièrement dangereuses pour les humains en raison de leur concentration élevée, prévue pour des animaux pas mal plus massifs qu’un humain. En avril, la FDA alertait officiellement quant au risque posé par des patients qui choisissaient de s’auto-médicamenter, sans prescription de leur médecin.

    Or, cet été, des rapports de plusieurs régions des États-Unis ont fait état de personnes qui ont eu besoin d’un soutien médical et ont été hospitalisées. Le Département de la santé du Mississippi rapportait le 20 août qu’au moins 70 % des récents appels dans les centres antipoisons de l’État étaient liés à l’ingestion d’ivermectine pour les animaux.

    À l’échelle des États-Unis, les appels aux centres antipoison ont été multipliés par trois en janvier et par cinq en juillet, par rapport aux chiffres prépandémie, selon l’Association américaine des centres antipoison.

    Le Québec ne semble pas encore touché, alors que le Centre antipoison du Québec n’avait enregistré, au début de septembre, que deux expositions accidentelles à l’ivermectine au cours de la dernière année.

    Ingérer trop d’ivermectine peut provoquer des démangeaisons et de l’urticaire, mais aussi des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, de la diarrhée, une hypotension artérielle, des étourdissements, des problèmes d’équilibre, des convulsions et même la mort. Le médicament peut également augmenter les effets d’autres composés qui dépriment le système nerveux central, notamment les benzodiazépines et les barbituriques.

    L’ivermectine contre la COVID-19

    Tout cela se produit en dépit du fait que les études ont révélé dès 2020 que l’efficacité du médicament contre le coronavirus était mince et que la plupart des études comportaient des informations incomplètes ou des limites méthodologiques importantes. Par exemple, de petits échantillons et des mesures de résultats peu claires, déclaraient en février les Instituts nationaux de santé, aux États-Unis.

    Même le fabricant du médicament, le géant pharmaceutique Merck, indiquait en février 2021 qu’il n’existait aucune donnée probante de l’efficacité clinique de l’ivermectine chez des patients atteints de la COVID-19. Mais d’autres recherches sont toujours en cours.

    Enfin, il faut savoir que l’ivermectine est approuvée par la Food and Drug Administration et par Santé Canada pour traiter certains types de parasites et de maladies tropicales, mais pas pour traiter les virus. Santé Canada a même émis le 31 août un nouvel avis déconseillant son utilisation contre la COVID-19.

    Verdict

    À en juger par les ventes dans les commerces et par les appels aux centres antipoisons locaux, il existe bel et bien un nombre croissant d’Américains — et peut-être de Canadiens — qui ingèrent ou s’injectent de l’ivermectine destinée au bétail et aux chevaux, dans l’espoir de combattre la COVID-19. Un médicament destiné au bétail est toujours à déconseiller pour les humains.

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