Une nouvelle étude de l’Université du Kent, au Royaume-Uni, soutient que les hommes sont en mesure de sentir les odeurs spécifiquement dégagées par les femmes excitées sexuellement, et de distinguer ces odeurs de celles émises par les femmes ne se trouvant pas dans un état d’excitation.
Cette détection de l’état d’excitation à l’aide du sens de l’odorat pourrait agir comme moyen supplémentaire pour communiquer l’intérêt sexuel, en plus d’offrir une nouvelle preuve de l’existence de l’excitation sexuelle chez les humains.
Les travaux, réalisés par le Dr Arnaud Wisman, psychologue à l’université, s’appuient sur de précédentes études qui avaient conclu que les humains pouvaient communiquer et détecter des émotions comme la peur, ou la tristesse, via l’odorat. L’excitation sexuelle est également considérée comme un état émotionnel physique.
Les conclusions de l’étude ont été établies à l’aide de trois tests différents, où des hommes ont analysé les odeurs d’échantillons de sueur provenant de femmes anonymes excitées et non-excitées. Ces hommes ont déterminé que l’odeur des femmes excitées était relativement plus attirante et augmentait leur motivation sexuelle. Cela porte à croire que les signaux chimiques des odeurs peuvent, à eux seuls, susciter une réponse sexuelle chez ceux qui sont les destinataires des odeurs en question.
Selon le Dr Wisman, « les études actuelles portent à croire que non seulement les hommes sont sensibles aux signaux olfactifs de l’excitation sexuelle des femmes, mais que ces signaux, lorsqu’ils sont combinés aux expressions visuelles et auditives correspondantes, peuvent produire une indication autrement plus forte témoignant de la motivation sexuelle ».
« L’intérêt sexuel pourrait aller au-delà de ce qui est visible à l’oeil nu, et nous espérons que les résultats de nos travaux pousseront d’autres chercheurs à examiner le rôle des signaux olfactifs à connotation sexuelle dans le cadre des communications humaines. »
L’étude du Dr Wisman a été publiée dans Archives of Sexueal Behavior.
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