Internet est en train d’être submergé… au vrai sens du terme. D’ici 15 ans, des milliers de kilomètres de fibres optiques — sans parler de centaines d’infrastructures — se retrouveront sous l’eau.
Bien qu’une partie de ces équipements soit à l’épreuve de l’eau, il y a une différence entre être « à l’épreuve de l’eau » et « vivre sous l’eau », notaient des chercheurs, dès 2014. Depuis, certains ont dressé la carte des vulnérabilités: une carte qui n’est pas aussi facile à dessiner qu’elle en a l’air, Internet ayant grossi de manière anarchique au fil des années, sans plan d’ensemble, au gré des disponibilités des compagnies de télécommunications. Et quant aux infrastructures, elles sont nombreuses à loger dans les villes côtières, comme New York, Seattle ou Miami, à l’instar de ceux qui les avaient conçues, il y a 30 ans, quand on pensait beaucoup moins à la hausse du niveau des océans.
Considérant le nombre croissant d’infrastructures de toutes sortes qui sont également menacées — routes, ponts, métros, lignes à haute tension, égouts — il ne faut pas s’étonner de soudain découvrir que la « tuyauterie » d’Internet est dans la même situation, note dans le National Geographic le directeur d’un laboratoire de l’Arizona dont la spécialité est la « résilience des infrastructures ». Mais cela rappelle qu’il faudra davantage réfléchir à long terme, parce que certains ouragans, ces dernières années, ont montré que de réparer un réseau électrique régional peut prendre des années.
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