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    Accueil»À la une»Séisme électoral à prévoir aux États-Unis
    De nombreux États veulent revoir la façon dont est désigné le vainqueur de l'élection présidentielle.

    Séisme électoral à prévoir aux États-Unis

    0
    Par Hugo Prévost le 5 mars 2019 À la une, Amériques

    Une petite révolution est en marche au pays de l’Oncle Sam. Enfin, un début de petite révolution: les partisans de l’abolition du collège électoral pourraient bien réussir à convaincre un premier État tiraillé entre démocrates et républicains, le Colorado.

    La démarche, lancée par le mouvement National Popular Vote!, est en cours depuis 2006. L’idée paraîtrait fort simple dans bon nombre de systèmes politiques présidentiels ailleurs sur la planète: le ou la candidate ayant obtenu le plus de votes à la fin de l’élection, possiblement après deux tours de scrutin, remporte la course et devient chef de l’État.

    Aux États-Unis, toutefois, on trouve plutôt un collège électoral comptant 538 grands électeurs répartis en fonction de la population des États. Une fois le vote populaire compté, chaque État attribue habituellement ses grands électeurs au candidat ayant obtenu le plus de voix. Si le système, conçu au 19e siècle alors que le président disposait de beaucoup moins de pouvoirs qu’aujourd’hui, notamment en matière de politique étrangère, est perçu comme permettant de faire entendre les voix des États ruraux, ceux-ci sont habituellement plus conservateurs, et ont donc tendance à voter pour des candidats républicains.

    En 2000, et plus récemment en 2016, le candidat républicain a obtenu davantage de votes des grands électeurs que son adversaire n’a gagné de voix populaires, une situation particulièrement flagrante lors de la victoire de Donald Trump, où le chef de l’État l’a emporté alors que son opposante démocrate, Hillary Clinton, a obtenu plusieurs millions de voix en plus, principalement en Californie.

    Affrontement partisan à prévoir

    L’idée d’abolir le collège électoral est simple: le candidat obtenant le plus de voix dans un État y est désigné vainqueur. Si le concept a rapidement plu aux États démocrates, principalement sur la côte est (New York, Connecticut, Maine, Maryland, etc.), ainsi qu’à l’ouest (Californie, Washington), l’initiative semblait s’essouffler. Après tout, les États républicains n’allaient pas passer à côté des promesses des candidats rouges pour s’assurer la victoire, et comme les États les plus peuplés sont généralement bleus, le GOP souhaite éviter de perdre son emprise sur une bonne partie du système électoral américain.

    Comme le mentionne le site FiveThirtyEight, toutefois, le Colorado vient d’adopter la résolution pour se joindre à l’initiative. Bleu dans les deux Chambres, cet État pivot (swing state) officialisera fort probablement son adhésion, comme l’a fait savoir le gouverneur Jared Polis. Aucun républicain n’a toutefois offert son appui à la démarche.

    Avec ses 9 votes électoraux, le Colorado permettra au mouvement National Popular Vote d’atteindre 181 votes sur les 270 (la majorité absolue) nécessaires pour faire basculer les États-Unis dans un territoire électoral inconnu, certes, mais certainement plus représentatif.

    Toujours selon FiveThirtyEight, les possibilités de convaincre d’autres États d’adopter cette résolution ne sont pas excessivement nombreuses: si l’on peut s’attendre à ce que les républicains ne cèdent pas un pouce de terrain dans ce dossier, on ne compte que quatre autres signataires potentiels: le Delaware, le Maine, le Nevada et l’Oregon. Si tout fonctionne, le mouvement disposerait de seulement 219 votes électoraux, soit 51 de moins que le minimum nécessaire pour « abolir » le collège électoral.

    Il faut aussi prévoir de longues batailles devant les tribunaux, puisque cette résolution ne constituerait pas une abolition au sens propre du collège électoral – ce qui exigerait une modification constitutionnelle impensable avec un Sénat et un président républicains.


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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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