Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»FNC 2018 – I Feel Good, une comédie de gauche pour tous
    Image tirée du film.

    FNC 2018 – I Feel Good, une comédie de gauche pour tous

    1
    Par René-Maxime Parent le 15 octobre 2018 Cinéma / Télévision, FNC

    Après Brice, l’agent secret OSS 117, Frédéric Beigbeder, l’acteur Jean Dujardin revient au grand écran dans la peau d’un self-made-man en sol français. La comédie I Feel Good (2017) réalisé par Gustave Kervern et Benoit Delépine a été projetée en première Nord-Américaine au Festival de nouveau cinéma du 3 au 14 octobre.

    En banqueroute, Jacques fuit son hôtel vêtu de la robe de chambre ou peignoir à l’effigie de l’établissement et des pantoufles blanches, relevant l’oranger de son bronzage à la Trump-Kennedy. Il trouve refuge auprès de sa sœur qui organise plus que dirige un Emmaüs fondé par l’Abbé Pierre. Sur ce site en partie autarcique, les plus démunis prennent part à divers ateliers de recyclage pour se reprendre en main. En bon capitaliste, Jacques y voit un terrain fertile pour refaire fortune… hé bien, faire fortune, puisqu’il aspire à la richesse instantanée sans jamais avoir eu de succès en affaires.

    Les flash-back servant à construire le personnage sont hilarants: sa rébellion juvénile en voulant dilapider l’argent de son père par des placements incertains, ses apparences d’homme riche avec son chandail Lacoste trafiqué et la rencontre avec un ancien camarade de classe qui va changer le court de son existence. En fait, son idée originale pour se refaire est l’idée qu’il a piquée à son camarade. Les réalisateurs ont fait de même puisqu’on retrouve la quête de l’oncle de la comédie Napoleon Dynamite (2004).

    Vivant dans son Winnebago et dans le passé, ce personnage profite de son pied à terre pour se refaire. Cet oncle tente de vendre des implants mammaires en convainquant des femmes qui n’en ont pas besoin. Cette stratégie commerciale est beaucoup plus policée dans I Feel Good (2017), de sorte que Jacques adapte son discours à chaque membre de la communauté en les faisant rêver sur la gloire que va leur apporter un changement d’image.

    Il n’y a pas de comédie sans subversion. Ici, le héros incarne le rêve américain dans un milieu ancré dans la troisième économie, celle du partage. L’adepte de comédie française ne peut que se frotter les mains en visionnant la bande-annonce ou en lisant le synopsis, mais cette critique de la mentalité américaine s’ankylose de cette manie contemporaine visant à s’assurer que tous les spectateurs saisissent les blagues.

    Au lieu de resserrer les répliques cinglantes autour d’un fil conducteur à l’instar des classiques de la comédie de situation, les réalisateurs nous montrent l’Emmaüs de fond en comble pour transmettre le message moral qu’un autre monde est possible. Ça manque de mordant.

    Un appel à la solidarité déguisé.


    FNC 2018 – Thunder Road, se débattre avec son trauma

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    4 juin 2023

    La Petite Sirène : en eaux connues

    4 juin 2023

    Le capitalisme optimiste de Blackberry

    1 juin 2023

    The Pope’s Exorcist, quand Russell Crowe s’amuse… mais pas nous

    René-Maxime Parent
    • Site web

    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

    Un commentaire

    1. Pingback: FNC: Climax, ou l’horreur psychédélique multisensorielle

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    5 juin 2023

    Les critiques de films sont-elles garantes d’un succès au box-office?

    5 juin 2023

    Dépassement des seuils planétaires et injustices sociales

    5 juin 2023

    Convergence, un condensé efficace de votre temps de jeu

    4 juin 2023

    Le blé est-il encore plus menacé par une chaleur et une sécheresse sans précédent?

    4 juin 2023

    Non, les véhicules autonomes ne sont pas pour demain

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.