Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Aux origines de la controverse des vitamines D
    La vitamine D fait l'objet d'importantes démarches de marketing.

    Aux origines de la controverse des vitamines D

    0
    Par Agence Science-Presse le 20 août 2018 Science

    Bien que la vitamine D soit essentielle à la bonne santé de nos os et de nos muscles — entre autres — les suppléments que l’on vend un peu partout sont souvent inutiles: la nourriture — et le Soleil — fournit généralement la quantité dont notre corps a besoin. Si on a souvent pointé un doigt accusateur vers le marketing des producteurs de ces suppléments de vitamines, le rôle d’un médecin est moins connu.

    Le New York Times publiait en fin de semaine un portrait mêle du Dr Michael Holick, endocrinologue à l’Université de Boston, dont l’attitude mérite d’être qualifiée « d’extrême ». C’est lui qui est allé jusqu’à émettre tout haut l’hypothèse que la disparition des dinosaures n’aurait peut-être pas été seulement causée par une météorite, mais par une carence en vitamine D qui les avait rendus plus vulnérables.

    Or, le rôle du Dr Holick a été capital dans l’émergence d’une industrie devenue très lucrative (les ventes de suppléments vitaminés s’élevaient à 937 millions $ en 2017) et la sur-multiplication des tests de dépistage de carences en vitamine D: la facture, uniquement pour le service d’assurance-maladie américain Medicare, s’élevait à 365 millions $ en 2016, soit cinq fois plus qu’une décennie plus tôt.

    Et comme de juste, le médecin en a bénéficié, lit-on dans le reportage réalisé par l’agence de presse Kaiser pour le compte du New York Times: « [Holick] a utilisé son influence dans la communauté médicale pour promouvoir des pratiques qui ont bénéficié financièrement aux compagnies qui lui ont versé des centaines de milliers de dollars — incluant les fabricants de médicaments, l’industrie du bronzage intérieur et un des plus grands laboratoires commerciaux du pays. »

    Un point tournant se situe en 2010-2011. L’Académie nationale de médecine, un groupe d’experts indépendants, publie un rapport de plus de 1100 pages sur les effets délétères de carences en vitamine D. Il conclut que la majorité des Américains n’ont pas de telles carences, mais que les médecins devraient être plus vigilants face à certains types de patients, notamment ceux à risque d’ostéoporose. Quelques mois plus tard pourtant, le Dr Holick est à la tête d’une équipe dont la recherche arrive à des conclusions opposées: « La carence en vitamine D est répandue dans tous les groupes d’âge. » C’est cette position, défendue par la Société américaine d’endocrinologie, qui deviendra la position dominante, et la base d’une série de lignes directrices suivies par des hôpitaux et des laboratoires en charge de tests de dépistage à travers les États-Unis — et au-delà.

    Une prise de position qui a également été adoptée par plusieurs vedettes de la télé et du cinéma, du « Dr Oz » à Gwyneth Paltrow. « Connaître votre niveau de vitamine D peut vous sauver la vie » proclame le site d’Oprah Winfrey.

    « Il n’y a pas d’épidémie », continue de proclamer la nutritionniste de l’Université d’État de Pennsylvanie, Catharine Ross, qui avait dirigé le comité auteur du rapport de l’Académie nationale de médecine. Une prise de position qui peine à percer le mur de l’enthousiasme vitaminé.


    https://www.pieuvre.ca/2018/08/16/le-soleil-vit-des-cycles-de-11-ans-depuis-des-millions-dannees/

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    30 mai 2023

    La ligne de suie, une nouvelle méthode pour chercher des planètes habitables

    30 mai 2023

    Spéculations sur l’avion spatial chinois

    28 mai 2023

    Publications scientifiques : la Chine prend la première place

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • FTA
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    2 juin 2023

    FTA – Cispersonnages en quête d’auteurice… et de sens

    2 juin 2023

    Les fausses rumeurs électorales pourraient entraîner une « spirale de la mort » démocratique

    1 juin 2023

    Warhammer 40K: Boltgun, ou l’art de purger les hérétiques pour l’Empereur

    1 juin 2023

    The Pope’s Exorcist, quand Russell Crowe s’amuse… mais pas nous

    1 juin 2023

    Oui, les femmes enceintes avaient raison de craindre la COVID-19

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.