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    Territoire Wampis au Pérou.

    Plurinationalité : le gain à défendre des Autochtones andins

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    Par René-Maxime Parent le 24 juillet 2018 Amériques

    À la différence du multiculturalisme, le plurinationalisme prétend dépasser l’assignation des Autochtones à un statut de minorité qu’il convient d’intégrer dans une société majoritaire, lit-on dans le Monde diplomatique de juillet. Le Pérou va-t-il rejoindre la Bolivie et l’Équateur, qui se définissent comme des États plurinationaux?

    À la source de ce concept pluraliste, il y a la notion économique et politique de «bien-vivre» intégrant une exigence démocratique défendue lors de nombreuses luttes autochtones en Amérique latine, inscrite à la Constitution de la Bolivie (2009) et de l’Équateur (2008). Le président du gouvernement autonome n’est pas l’autorité suprême, il s’agit plutôt d’un ensemble de dirigeants qui composent la Grande Assemblée élue lors d’assemblées communales. Cependant, le président nomme les membres de son conseil de directeurs qui administrent chacun un domaine, l’éducation par exemple, avec l’objectif d’inventer un dédoublement de la structure de l’État central. Les Autochtones Wampis instituent ce modèle au Pérou.

    Autrefois, la loi des communautés natives est le premier corpus légal garantissant des droits territoriaux aux Autochtones d’Amazonie au Pérou. Malgré les violences de la colonisation, ce dispositif a été conçu dans le but d’intégrer ces peuplades à la dynamique nationale. Peu à peu, l’État a considéré cette région comme étant vide en érigeant l’exploitation comme cause nationale. «La création des communautés était finalement très problématique, parce que, légalement, les ressources continuent d’appartenir à l’État, qui peut décider d’exploiter la forêt ou le pétrole à l’intérieur des territoires communaux», a expliqué le chargé de développement politique et administratif intérieur du gouvernement autonome Wampis, M. Juan Nuningo.

    La Constitution du Pérou de 1993 a abrogé le caractère inaliénable du territoire communal au moment de déréguler l’économie nationale, ouvrant la voie à la privatisation de parcelles communales. Voyant dans la propriété collective un archaïsme précapitaliste, les tenants du multiculturalisme néolibéral veulent valoriser les spécificités socioculturelles des minorités autochtones pour mieux les intégrer à l’économie de marché. Allant à l’encontre de la stratégie des pouvoirs publics de parceller les territoires des autochtones, la façon dont les Wampis prévoient gérer la propriété foncière heurte l’orientation néolibérale du gouvernement péruvien.

    «Nous voulons récupérer la gestion de l’ensemble de notre territoire, c’est-à-dire la forêt, des fleuves, de l’air, du sous-sol. Le territoire est un tout, et notre culture puise dans tous ces éléments», a affirmé M. Juan Nuningo. Pour ce, les Wampis se réfèrent à la convention numéro 169 de l’Organisation internationale du travail, relative aux peuples indigènes et tribaux (1989), ainsi qu’à la déclaration de l’Organisation des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (2007). Soutien pour élaborer un gouvernement propre, ces traités conceptualisent le sujet du droit de façon à amener les États à reconnaître la préexistence de nations ou de peuples autochtones et non de les considérer comme des sous-ensembles sociaux.

    La plurinationalité permettrait d’éviter, par exemple, l’attribution à l’entreprise publique Petroperu d’un droit d’exploitation de trente ans sur le lot d’hydrocarbures numéro 192 qui s’étend sur 500 000 hectares au nord de l’Amazonie affectant des centaines de communautés autochtones.

    «Nous voulons contribuer au développement de notre pays, mais à travers un usage raisonné et durable des ressources», a confié le secrétaire général de la Grande Assemblée des Wampis, M. Julio Hinojosa sur cette autonomie non fondée sur des ambitions indépendantistes.


    En complément:

    https://www.pieuvre.ca/2018/04/20/un-premier-apercu-de-lavenir-de-cuba-avec-son-nouveau-president/

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    René-Maxime Parent
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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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