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    Les insectes volants, essentiels à la reproduction des plantes, sont mis à mal par de nombreux produits chimiques

    Si les insectes disparaissent, nous avons un gros problème

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    Par Agence Science-Presse le 27 octobre 2017 Environnement

    Si ce qui se passe en Allemagne est représentatif du reste du monde, il n’y a pas que les insectes qui vivent un gros problème. Nous aussi.

    Une chute de 76 % en 27 ans de la population d’insectes volants, à en juger par les bestioles capturées par les chercheurs dans l’ouest de l’Allemagne. Il s’agit des pièges classiques qu’utilisent des entomologistes à travers le monde: une bouteille contenant de l’alcool, placée à l’extrémité d’un cône de tissu. Dans des endroits où ce travail est effectué systématiquement, année après année, on commence à avoir une bonne idée de l’évolution des différents insectes — du moins ceux qui volent, à défaut d’attraper ceux qui rampent.

    Or, l’évolution que montrent les 1500 pièges de la Société d’entomologie Krefeld, placés dans les différentes réserves naturelles allemandes, fait sourciller. Les bouteilles sont de plus en plus vides. Entre 1989 et 2016, le poids moyen des « récoltes » — effectuées de mai à octobre — a diminué de 76%. Si on ne calcule que la période la plus active de l’été pour les insectes, la diminution est de 82%.

    S’il s’était agi d’une région agricole, les chercheurs n’auraient pas été surpris, ont précisé aux journalistes Caspar Hallmann et Hans de Kroon, de l’Université Radboud: les terres agricoles ont diminué en taille et les pesticides ont fait leur oeuvre. Mais les pièges sont sur des sites faisant partie des mêmes réserves naturelles depuis 1989.

    Plusieurs études ont, ces dernières années, pointé des tendances inquiétantes chez les abeilles et chez les papillons, mais il existe peu d’études à grande échelle portant sur plusieurs espèces d’insectes en même temps. Or, s’il fallait que la tendance soit en train de se généraliser, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour les plantes, dont 80% dépendent des insectes pour répandre leur pollen. Ni pour les oiseaux, dont 60% dépendent des insectes pour leur nourriture. Coïncidence, une étude de l’Union allemande pour la conservation de la nature pointe justement une baisse de la population d’oiseaux dans la dernière décennie…

    En d’autres termes, du sort de ces discrètes petites bêtes dépend une partie du sort des écosystèmes qui nous entourent.

    Sommes-nous au bord de la sixième extinction de masse de l’histoire de notre planète, a-t-on souvent demandé depuis deux décennies. En général, ce scénario s’accompagne de listes d’animaux charismatiques menacés de disparition. L’insecte attire peu l’attention; mais il est certain que si une extinction de masse devait bel et bien se produire, une hécatombe chez les insectes pourrait en être le catalyseur.

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