Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Encouragez Pieuvre.ca sur Patreon
        • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Abonnement
    Pieuvre.ca
    Accueil»Société»Quand les Suédois retournent en région
    De nombreux suédois adhèrent à un mouvement de retour à la terre

    Quand les Suédois retournent en région

    0
    Par René-Maxime Parent le 19 juillet 2017 Société

    Il y a un quart de siècle, la Suède a entamé la transition écologique bien avant la plupart des pays occidentaux. Malgré l’expansion de la capitale Stockholm sous l’effet de la désertification des campagnes, le secteur des transports émettant 45% du gaz carbonique au pays, la prise de conscience de certains Suédois s’établissant en région est indéracinable, d’après l’envoyée spéciale du Monde diplomatique de juillet, Florence Beaugé.

    À proximité des Danois qui s’éloignent de leur capitale pour vivre d’autosuffisance, la volonté des Suédois de s’établir en périphérie est facilitée par le modèle suédois de transition écologique qui tient autant à une prise de conscience qu’à l’incitation financière, selon le Spécialiste de l’environnement et enseignant à l’université Chalmers de Göteborg, Christian Azar.

    À 180 km au sud-ouest de Stockholm, M. Steffan Gustafsson élève 70 vaches laitières et 150 autres bovins pour la viande, tout en cultivant des céréales. En 1999, il a fait le choix de l’agriculture biologique. « Au début, c’était stratégique, mais maintenant c’est une conviction. Je vois de plus en plus les avantages de l’écologie, et je ne reviendrai plus en arrière. D’année en année, la demande pour le lait bio augmente, au point que je n’arrive plus à répondre », a-t-il affirmé.

    À quelques kilomètres de là, Mme Katarina Molitor fait pousser des légumes, des tomates, des laitues, des oignons et élève une centaine de moutons et de vaches. C’est après avoir vu son père souffrir d’allergies grandissantes au fil du temps que cette femme d’une quarantaine d’années a décidé de se passer de produits chimiques. Longtemps, elle a vendu son lait à la coopérative voisine, plus maintenant. « C’est plus gratifiant de vendre directement aux consommateurs. Ils vous parlent du goût de votre lait et de vos produits, ça fait plaisir à entendre », a-t-elle affirmé.

    Au nord de Stockholm, les écologistes de la ville universitaire d’Umeå organisent des débats ou lancent des consignes de boycottage des grandes marques de l’alimentaire parce qu’elles négligent les droits de leurs fournisseurs dans les pays en développement. Les écologistes les considèrent comme néfastes à l’environnement. Dans son laboratoire, le chercheur Francesco Gentili travaille sur les algues d’eau douce pouvant favoriser le recyclage des eaux usées. « Leur potentiel est considérable : elles poussent vite, récupèrent le gaz carbonique, et pourront servir à terme, de biocombustible pour les voitures et les avions », a-t-il affirmé.

    À une centaine de kilomètres au nord d’Umeå, Mme Annika Rydman est retournée dans le village de son enfance, Granö. Il y a sept ans, elle a ouvert un gîte dans ce bourg de trois siècles quasiment condamné. « J’ai voulu que nous redevenions un point de rencontre et d’échanges comme Granö l’était autrefois, un pont avec les autochtones Saames, mais pas au prix de la nature et des habitants. Alors nous avons adopté un mot d’ordre: écolo! Et, lorsque ce n’est pas possible ce n’est pas possible, nous veillons à donner la priorité aux produits locaux », a-t-elle affirmé. La clientèle est à 60 % suédoise. Tous les repas servis sont bio. Les légumes sont de saison.

    Prise de conscience

    La Suède a très tôt pris conscience de sa nécessité absolue d’acquérir son autonomie énergétique puisque contrainte de se fournir en charbon auprès de l’Allemagne nazie. Elle a vécu la Seconde Guerre mondiale comme « un traumatisme énergétique », selon le géographe et enseignant à l’université Haute-Alsace, Teva Meyer. Dans les années qui suivent, le pays décide de diversifier ses sources d’approvisionnement par l’hydroélectricité et le nucléaire. L’effort de « décarbonisation » actuel s’appuie sur trois piliers anciens de la politique suédoise: efficacité énergétique, énergies renouvelables… et nucléaire.

    « Pour tout projet de loi, on a recours aux « remiss », une particularité de la Suède. Il s’agit de la consultation des parties prenantes, formations politiques, associations, syndicats… Toute la société civile a le pouvoir de s’exprimer. Bien sûr, les discussions prennent du temps, mais le résultat est extrêmement solide. C’est cela, le pragmatisme suédois », a affirmé Teva Meyer.

    Au Québec, le gouvernement libéral du premier ministre Philippe Couillard a fait adopter la politique énergétique 2030, dont la seconde partie portant sur l’exploitation des hydrocarbures, ou projet de loi 106 sous le bâillon dans la nuit du 9 au 10 décembre 2016.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    30 mai 2023

    Dans la Jérusalem antique, un grave problème de dysenterie

    23 mai 2023

    20 000 scientifiques peuvent-ils convaincre un croyant qu’il a tort?

    21 mai 2023

    L’Homo sapiens, cet hybride

    René-Maxime Parent
    • Site web

    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Encouragez-nous
    Encouragez-nous sur Patreon
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • FIL
    • Élections québécoises 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    31 mai 2023

    Shazam! Fury of the Gods : des enfants et des Dieux

    31 mai 2023

    Oiseaux de nuit, le long dialogue

    30 mai 2023

    La ligne de suie, une nouvelle méthode pour chercher des planètes habitables

    30 mai 2023

    Quand les épaulards jouent avec des bateaux

    30 mai 2023

    Dans la Jérusalem antique, un grave problème de dysenterie

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.