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    Faut-il accoler un prix aux milieux naturels pour les protéger?

    La nature a-t-elle un prix?

    0
    Par Agence Science-Presse le 21 juin 2017 Science

    Attribuer une valeur économique à un paysage pourrait-il lui assurer une pérennité face aux promoteurs et entrepreneurs trop voraces? Certains chercheurs le pensent et développent des outils pouvant les aider à mesurer cette valeur en vue de préserver et valoriser un territoire naturel.

    « Il ne s’agit pas d’étiqueter chaque ressource naturelle, mais plutôt d’ériger une sorte de mesure économique pour évaluer les conséquences de nos impacts. On parle souvent d’une taxe à la pollution. Mais comment peut-on mesurer en amont le prix à payer pour conserver un territoire naturel? », questionne Jie He, professeure au département d’économie de la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke.

    Le smog, la pollution de l’air et celle de l’eau, découlant de la sur-utilisation locale d’un territoire, peuvent entraîner des répercussions à plus grande échelle. La purification de l’air, la filtration des sols et autres services naturels neutralisant ces conséquences néfastes des activités humaines devraient donc être aussi comptabilisés, estime la chercheuse.

    À travers deux études d’évaluation du niveau de satisfaction envers les changements environnementaux, elle s’est intéressée à la volonté des Québécois à payer pour la préservation des ressources naturelles.

    Dans la première étude, la population locale du Grand Montréal devait évaluer la valeur monétaire des différents attributs des écosystèmes aquatiques de la ceinture du Grand Montréal et de sa trame bleue. Cette évaluation servait à donner à chacun de ces attributs — la qualité de l’eau, la restauration des milieux et la biodiversité — une valeur économique selon la volonté des citoyens à les préserver.

    Dans la seconde, la chercheuse et ses collègues se sont penchés sur la préservation du lac Saint-Pierre face à la menace des changements climatiques. « Les gens sont prêts à payer jusqu’à 500 $ par famille, par année, pour conserver la qualité de leur environnement. La qualité de l’eau les alerte particulièrement », constate-t-elle.

    Les citoyens sont en effet particulièrement sensibles aux perturbations liées aux activités économiques (industrielles, foresteries, mines et autres) qui pourraient influer sur la qualité de l’eau. Une eau de qualité moindre occasionnerait des conséquences néfastes et très concrètes sur leurs modes de vie.

    La chercheuse travaille aussi à élaborer un algorithme capable de mesurer les dimensions de l’acceptabilité sociale des projets miniers. Cet outil mesurera concrètement le décalage entre les préoccupations de la population, souvent passées sous silence, et les objectifs des compagnies minières, à l’égard des projets. Les membres des Premières Nations sont souvent les premiers affectés par ces développements économiques, note par ailleurs la chercheuse.

    La valeur économique du paysage

    Élément important des régions touristiques, le paysage pourrait y gagner particulièrement lorsque vient le temps de poser des décisions d’aménagement. « Plutôt que de parler de contraintes, cette valeur économique mettrait sur un pied d’égalité le paysage et la ressource économique qu’est la matière ligneuse », relève pour sa part Nancy Gélinas, professeure titulaire et vice-doyenne aux études de la Faculté de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval.

    Dans une récente recherche, la chercheuse a questionné les participants des comités régionaux de paysage de deux municipalités régionales de comté (MRC), celles de la Gaspésie et de Charlevoix, afin d’identifier les indicateurs importants de l’esthétique du paysage et de dresser ainsi une carte de chacune des régions et d’attribuer une valeur du paysage.

    « C’est une photo d’aujourd’hui, mais cela donne une bonne idée de l’importance relative des indicateurs les uns par rapport aux autres pour accompagner la prise de décisions d’aménagement du territoire », explique la chercheuse. Ces indicateurs tiennent compte de la complexité du territoire, de son indice de naturalité et des perturbations, tels les barrages, les éoliennes ou les lignes électriques.

    Ce document lui sert d’inspiration pour un guide destiné aux autres municipalités québécoises. Il pourrait être également utile pour estimer la valeur des territoires de chasse et de pêche, le poids du tourisme ou encore celui de la séquestration de carbone des régions rurales de la province.

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