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    Accueil»Science»Parler de science dans la langue de Lavoisier
    Dans le domaine scientifique, pouvoir travailler et diffuser ses résultats en français est parfois difficile

    Parler de science dans la langue de Lavoisier

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    Par Agence Science-Presse le 19 mai 2017 Science

    Quel avenir pour la communication scientifique en français? Les experts semblent dire qu’il faut miser sur l’éducation — et sur la communication pour le grand public plutôt qu’entre les chercheurs.

    Journaliste au magazine Québec Science, Marine Corniou remarque que « l’anglais est un mal nécessaire, car on doit pouvoir communiquer entre nous, et donc il nous faut une langue commune. Comme le latin l’a été autrefois. » Elle faisait cette remarque dans le cadre du Bar des sciences: Communication scientifique en français organisé par l’Association des communicateurs scientifiques (ACS) et le 24 heures des sciences, mardi soir.

    Pourquoi ne pas publier ses recherches en français?

    L’anglais domine la communication entre chercheurs aussi bien que la vulgarisation, et de l’aveu même des chercheurs francophones, comme Monique Cormier, professeur de lexicographie au département de linguistique et de traduction à l’Université de Montréal (UdeM), il est préférable de publier en anglais dans le but de rejoindre un plus grand nombre de collègues chercheurs.

    Le professeur d’histoire des sciences à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Yves Gingras, signale que de toute façon, le nerf de la guerre ne se retrouve pas dans ces publications scientifiques, puisqu’elles ne rejoignent qu’une infime partie de la population. À ses yeux, l’enjeu est du côté de la communication destinée au grand public: « la culture scientifique c’est aussi l’enseignement et la diffusion du savoir et sous cet angle, il y a de l’espoir », approuve Mme Cormier.

    Par ailleurs, la réalité contemporaine en science est que des chercheurs de tous les milieux vont collaborer. Le plus souvent, ils se retrouvent pour cette raison à travailler en anglais. Pour le journaliste Michel Rochon, qui animait la discussion, cela fait en sorte que les scientifiques ont ensuite du mal à parler de leurs travaux en français : trop habitués à utiliser les termes anglais, ils vont parfois carrément abandonner l’idée d’en parler en français. Les panélistes ont cité des exemples d’universités francophones du Québec où des cours sont donnés en anglais parce que le chercheur n’arrive pas à expliquer à ses étudiants les concepts nécessaires dans la langue de Molière.

    « N’est-ce pas plus simple pour les chercheurs d’utiliser les termes avec lesquels ils ont l’habitude », a demandé un spectateur ? « Ce n’est pas une excuse », rétorque M. Gingras. Une part de responsabilité incombe aux chercheurs de faire l’effort de traduction : « les universités sont des institutions, des hauts lieux de l’éducation » et il est tout simplement « inacceptable » qu’un professeur embauché pour enseigner en français en fasse autrement, dénonce-t-il.

    Mme Cormier, qui occupe également le poste de vice-rectrice associée à la langue française et à la Francophonie à l’UdeM, mentionne que, depuis 2002, toutes les universités québécoises francophones sont dotées d’une législation au sujet de la langue. Si on embauche un enseignant qui ne maîtrise pas le français, il a trois ans pour se familiariser sans quoi il ne pourra poursuivre son enseignement. Ce règlement n’est toutefois pas toujours respecté, nuance-t-elle.

    Hors des bancs d’école, le défi de diffusion pour le grand public revient aux journalistes scientifiques. La tâche de « traduire » en français est indispensable, souligne Mme Corniou, si on veut intéresser la population à la science. La journaliste mentionne toutefois le manque de ressources: impossible de rivaliser sans financement avec la vague d’information anglophone.

    En France

    La problématique se pose également de l’autre côté de l’Atlantique. Sauf que là-bas, le français n’est pas protégé par une loi comme au Québec. L’attachée pour la science et la technologie du Consulat général de France, Magalie Bricaud, explique de plus que « le danger est plus grand en France puisqu’il y a une plus grande mobilité de population grâce à l’Union européenne. »

    L’anglais a aussi cette aura de prestige qui donne l’impression à certains, y compris dans la communauté scientifique, que ça peut intéresser davantage les jeunes. M. Gingras donne l’exemple de l’Université de Lorraine qui a organisé des journées de la culture scientifique et les a nommées Science and You. « C’est la preuve qu’il y a une certaine déconnexion de la réalité là-bas », déplore-t-il. Tenues au Québec au début du mois, elles ont dû être rebaptisées les Journées internationales de la culture scientifique.

    Malgré les apparences, les panélistes ne sont toutefois pas pessimistes quant à l’avenir du français en science. Mme Corniou mentionne que le français est la quatrième langue en importance sur internet et qu’il y a donc un public pour les textes écrits dans cette langue. De son côté, M. Gingras mentionne qu’il y a tout de même une importante offre de littérature scientifique en français, principalement en sciences sociales.

    Certes, les termes sont souvent plus simples et directs en anglais mais selon Mme Corniou, il faut simplement prendre le temps d’habituer les gens et d’expliquer les concepts afin que la nomenclature francophone s’imprègne dans les esprits. « La francisation doit passer par l’éducation, ajoute Mme Cormier. C’est ainsi qu’on va arriver à habituer la prochaine génération de scientifiques à travailler en français. »

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