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    La cuisine du camp de l'équipe partie à la recherche de la "cité perdue"

    Les mystérieuses cités d’Or

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    Par Émilie Descôteaux le 3 mars 2017 À la une, Société

    Émilie Descôteaux

    Vous êtes-vous déjà imaginé dans la jungle humide du Honduras, coupant d’une machete acérée les branches sur votre passage? Évitant les araignées et autres jaguars, pour tenter de retrouver une des cités les plus mystérieuses et légendaires de notre ère?

    C’est ce que Douglas Preston, journaliste au National Geographic et auteur de plusieurs best-sellers portant sur les mystères de l’archéologie, a accompli, en 2015, couvrant la mission archéologique qui allait prouver une fois pour toutes l’existence de la mythique cité précolombienne Ciudad Blanca. Protégée par une jungle quasi impénétrable par sa densité, le site a été protégé de la civilisation pendant pratiquement 600 ans! Dans son plus récent ouvrage The Lost City Of The Monkey God, Preston relate une quête qui s’est étalée sur plusieurs siècles, et dont il fut le témoin privilégié pour la conclusion spectaculaire.

    « C’était comme découvrir une nouvelle planète… »

    En 2012, Douglas Preston se voit offrir le privilège d’accompagner l’équipe qui se lance à la poursuite de la mystérieuse cité. En comparaison aux précédentes expéditions, ils possèdent un atout de taille: le lidar, une technologie qui permet de cartographier le terrain sous la plus dense des forêts tropicales. Les résultats s’avèrent concluants, et l’équipe revient en 2015 pour un établir un camp de base dans la zone T1, où se trouveraient les possibles ruines enfouies.

    Et c’est là que le plaisir commence.

    Cette mission, avant même qu’elle ne commence sur le terrain, est dangereuse et doit demeurer ultrasecrète. Des cartels de drogue contrôlent la côte est du Honduras, et depuis l’ouragan Mitch en 1998, ce pays possède l’un des taux de criminalité et de pauvreté les plus élevés des Amériques. Sans compter la dure colonisation dont les autochtones ont été victimes depuis le 16e siècle, et dont ils continuent à payer le prix à ce jour, qui ne les met pas dans les meilleures dispositions pour voir une bande de gringos débarquer chez eux et « profaner » ces sites sacrés.

    Sur place, un autre trésor les attend : un endroit jamais exploré, et vierge de présence humaine depuis des siècles. « C’est cela, le véritable trésor qu’on a trouvé! s’exclame Preston. Les singes se promenaient tout près de nous dans les arbres, simplement curieux. Une des archéologues est tombée nez à nez devant un jaguar, qui l’a simplement jaugé du regard avant de s’en aller! J’ai quant à moi rencontré un fer-de-lance (un des serpents les plus venimeux au monde!), tout juste en dessous de mon hamac, la première nuit. Il était moins sympathique par contre… »

    Après quelques jours de pluie torrentielle, ils creusent et découvrent une cache remplie d’objets fabuleux et foncièrement importants dans le processus de recherche des anciens habitants des lieux. Une tête de jaguar entre autres, qui a fortement ému l’auteur au moment de la découverte. « Je me suis senti une profonde connexion avec ces gens d’autrefois, entre le passé et le présent, à toute l’importance et le soin qu’ils ont mis à cacher ces objets. Nous ne sommes pas si différents, au fond! » Excités par cette découverte, l’équipe annonce sa découverte au monde archéologique, et rentre à la maison…sans savoir qu’ils ont ramené un malheureux souvenir de l’expédition.

    Un malheureux souvenir

    Quelques mois plus tard, Preston constate qu’une piqûre ne semble pas guérir, et même s’aggraver. Il partage ses inquiétudes avec les autres, et ils décident de consulter des spécialistes des maladies tropicales. Le diagnostic est clair: ils sont victimes de la Leishmaniose, plus communément appelée « lèpre blanche ». Les symptômes vont de la fièvre aux engourdissements de membres, mais c’est le traitement qui est le plus douloureux, comparable à la chimiothérapie, et provoquant des effets secondaires atroces de nausée, maux de tête, etc. Preston relate entre autres les difficultés à se faire soigner, étant donné le peu de recherche effectuée sur le sujet, vu le manque d’intérêt des compagnies pharmaceutiques. En effet, les populations victimes sont souvent pauvres et peu intéressantes financièrement pour ces sociétés.

    C’est l’aventure qui compte

    À ce jour, aucune cure viable n’a été trouvée pour le mal dont ils sont victimes. Pourtant, Preston ne regrette absolument pas sa venue au Honduras. « Rien n’est accompli sans sacrifices, et si j’ai pu faire ma part pour l’avancement de la science, tant mieux! »

    La lecture de The Lost City of the Monkey Gold est tout à fait fascinante, et parfaite pour les néophytes (comme moi!) qui ne sont pas des spécialistes de l’archéologie. La lecture est facile, bien vulgarisée et documentée, et l’auteur possède un sens du suspense et un humour qui le rend le tout plus que digeste. C’est d’ailleurs un des buts de l’ancien professeur: rendre ce sujet qui le passionne accessible au grand public. « Je suis persuadé que si l’on comprend mieux notre passé, cela ne peut que nous aider pour le futur. »

    On y constate aussi toutes les politiques, et les dessous du milieu de l’archéologie, qui a son lot de courbettes et de jeux diplomatiques afin d’obtenir du financement. Les dessous moins glamour d’une vraie vie de camp, sans le filtre Indiana Jones.

    Preston conclut son livre ainsi: « Aucune civilisation n’a survécu à jamais. Toutes se dirigent vers la dissolution, l’une après l’autre, comme les vagues de la mer tombant sur le rivage. Aucune, y compris la nôtre, n’est exempte de ce destin universel ». Des mots empreints d’humilité, qui semblent trouver une résonance particulière en ces temps où certains semblent oublier à quel point tout est éphémère.

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    Fanatique de voyages, de légendes urbaines, de documentaires sérieux et de télé-réalité contre-productive, Émilie s'intéresse à l'humain, aux sociétés qu'il habite et à toutes ses facettes, bonnes ou mauvaises. Et surtout, par tout ce qui n'a pas été raconté par elle...encore.

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