Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Science»Aurons-nous un mammouth cloné dans deux ans? Faux!
    Contrairement aux rumeurs, les mammouths ne se remettront pas à marcher sur Terre d'ici quelques années

    Aurons-nous un mammouth cloné dans deux ans? Faux!

    0
    Par Agence Science-Presse le 27 février 2017 Science

    Agence Science-Presse

    Si la perspective de voir naître en 2019 un mammouth cloné a fait pousser beaucoup de « wow » la semaine dernière, la réalité est tout autre: les obstacles sont énormes… et la percée technologique qui serait nécessaire n’est pas celle à laquelle on pense.

    L’origine de la nouvelle

    « Notre objectif est de créer un embryon éléphant-mammouth », a déclaré le 16 février le généticien George Church, de l’Université Harvard, dans le cadre du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), à Boston. Une percée qui pourrait se produire dans deux ans, ont rapporté plusieurs médias, jusqu’au Québec et en France.

    Le premier problème, a aussitôt souligné l’anthropologue John Hawks sur son blogue, c’est que George Church a fait des déclarations similaires en 2015 et en 2014. Et que chaque fois qu’il annonce cette « percée scientifique » pour bientôt, c’est toujours pour… dans deux ans. Par ailleurs, d’autres que Church ont fait miroiter le clonage du mammouth dès 2008, lorsqu’un premier décodage de son génome a été publié. En 2013, un congrès tenu sous l’égide du National Geographic a exploré la possibilité de faire un jour renaître des espèces disparues — la « désextinction » — grâce aux progrès de la génétique et du clonage.

    Le mammouth est une espèce dont les derniers représentants sont disparus il y a environ 4000 ans. La comparaison des génomes a établi que son plus proche cousin est aujourd’hui l’éléphant d’Asie: en théorie, il serait possible de modifier les gènes d’un embryon d’éléphant pour en faire un mammouth, ou du moins un hybride éléphant-mammouth, et d’implanter cet embryon dans l’utérus d’une éléphante. Mais tous les experts s’entendent pour dire que ça n’est pas aussi facile que ça en a l’air.

    Quels sont les obstacles?

    Les obstacles sont de deux ordres: l’un, génétique, l’autre, technologique.

    • Au plan génétique, l’éléphant d’Asie et le mammouth ont beau être de proches cousins, une recherche en 2015 n’en a pas moins recensé 2020 différences — c’est-à-dire au moins 2020 modifications qu’il faudrait apporter aux gènes d’un embryon d’éléphant. Et le « au moins » est un euphémisme, parce que les généticiens ignorent la raison de la plupart de ces substitutions. Procéder par essais et erreurs voudrait dire s’engager chaque fois dans une gestation de 22 mois, chez une espèce qui, en plus, met des années à parvenir à l’âge adulte. En réalité, même George Church ne parle pas de « faire naître » un mammouth, mais d’expérimenter sur des embryons aux premiers stades de leur développement.

    • Au plan technologique toutefois, on est encore plus loin de la réalité. Comme l’évoquait The Guardian au congrès de l’AAAS, le rêve de George Church serait de faire grandir ces embryons dans des « utérus artificiels » — afin de contourner la rareté des éléphantes capables de servir de mères porteuses. Son argument  ? Son laboratoire, et d’autres, testent d’ores et déjà cette technologie sur des souris.

    Or, rappelle la journaliste Mary Beth Griggs dans Popular Science, les souris ont une gestation de 20 jours, les éléphants, de 22 mois. Et même avec seulement 20 jours, les spécialistes de la reproduction sont encore incapables d’amener une gestation de souris à terme dans un environnement artificiel. Imaginez 22 mois, écrit John Hawks, avec un appareillage pas mal plus gros que ce que nécessite un embryon de souris. S’ils y arrivaient, dit-il, ce serait ça, la grosse révolution scientifique: « Si un utérus artificiel efficace était inventé, ce serait une histoire énormément plus importante que le projet de transfert de gènes de mammouth. Le défi technique est beaucoup plus grand, et les bénéfices pour les humains d’une telle technologie seraient énormes. »

    Et qu’en dit l’éthique?

    Le congrès de 2013 sur la « désextinction » posait par ailleurs d’autres questions qui restent en l’air aujourd’hui : même si on en était capable, serait-il moralement acceptable de faire naître un mammouth dans un environnement qui n’est plus celui auquel il s’était adapté? L’énergie et les fonds nécessaires pour y arriver ne devraient-ils pas être investis dans la sauvegarde d’espèces encore vivantes? Dans des expériences de clonage à des fins médicales?

    Verdict

    Que ce soit au plan scientifique ou technique, il n’existe aucune raison pour prendre au sérieux la perspective d’un clonage de mammouth en 2019. À plus long terme, ce n’est pas impossible, mais se poseront alors d’autres questions, sur les priorités que la société voudra donner à ces recherches.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    20 mai 2022

    Un jour, des astronautes pourraient boire de l’eau provenant de volcans lunaires

    17 mai 2022

    Les gènes des premiers fermiers

    17 mai 2022

    Plantes lunaires

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    22 mai 2022

    Longue COVID : 3 patients sur 4 n’ont pas été hospitalisés

    22 mai 2022

    On attend encore la suite des promesses de la COP26

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.