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    Patti Smith et Robert Mapplethorpe

    Just Kids: fixer la complicité

    0
    Par René-Maxime Parent le 3 octobre 2016 Arts visuels

    René-Maxime Parent

    En parallèle de l’exposition de photographies Focus : Perfection Robert Mapplethorpe, le Festival international de la littérature ( FIL ) a présenté la lecture-spectacle Just Kids à partir de l’essai de la chanteuse Patti Smith, le 1er octobre au Musée de Beaux-arts de Montréal ( MBAM ). Entre les images exposées et les mots lus à deux voix, le spectateur était invité à adhérer à la complicité du duo.

    Si on oublie les travaux sur la rue Sherbrooke qui compliquent l’accès au musée, si on oublie l’architecture imposante du lieu et si on oublie les textes explicatifs qui structurent l’exposition, on demeure seul devant l’image en noir et blanc. Une photographie qui imprègne notre mémoire comme une icône affiche son sujet en suspension. Laissons tomber les légendes, la chronologie et l’organisation muséale pour ne garder que l’évocation des images.

    Sous la salle d’exposition, les acteurs Francis Ducharme et Marie-France Lambert prennent place sur la scène de l’Auditorium Maxwell-Cummings devant un écran arborant la photographie de Patti Smith et de Robert Mapplethorpe, de la tête aux chevilles. Il y a un guitariste avec eux. L’essai autobiographique séparé en deux piles, le duo de lecteurs n’ont pas manqué d’interchanger les rôles conformément à la façon de raconter les faits de l’auteure.

    Dès le départ, Patti ouvre la parenthèse de leur existence en citant Robert lui demandant d’écrire « notre histoire ». On suppose qu’il s’agit de sa dernière volonté, d’un lègue, mais ce « nous » amène l’auteure à « commencer par la fin » comme si la mort du héros venait recouvrir leur existence, faire un repli sur la bordure, puis autoriser que cette complicité s’inscrive sur le papier via la plume de Patti. Il s’agit du testament au rayonnement de leur œuvre.

    Celle qui se considérait comme une poète a lacé la narration de façon à y voir des boucles. Leur premier appartement leur coûtait 160 $, situé au numéro 160 sur une rue de New York. Au début de leur relation, Robert lui demande de prendre soin de ses fleurs, alors qu’à la fin on devine que c’est elle la fleur qui a pris soin de lui. Patti croise les descriptions. Lorsqu’elle retrouve un Robert affamé, elle décrit la blancheur de ses gencives et rapporte, du même coup, sa plainte de sa douleur de gencives.

    La boucle c’est également ce qui cerne le New York des années 1960-1970, là où se logent les icônes de l’époque, dont Andy Warhol et Bob Dylan. Un milieu que l’auteure campe avec des détails croustillants, un peu comme si on nous lisait des extraits de sa correspondance. Dans un moment d’euphorie, le duo projette leur gloire éventuelle en énumérant les musées dans lesquels leurs œuvres seront exposées. L’acteur Francis Ducharme a ajouté le MBAM.

    Au-dessus de l’auditorium, l’exposition du célèbre photographe montre bien la persistance de l’icône dans son œuvre. De prime abord, l’absence de couleurs divise l’image entre le noir et le blanc. Puis, cette idée de division est reconduite par une composition contrastée. Une photo montre le visage du photographe à côté d’une petite tête de mort. Alors, l’œil substitue l’un pour l’autre afin de saisir ce qu’il y a entre les deux : une sorte de suspension de l’invisible.

    Just Kids, à lire dans une bibliothèque près de chez vous.

    Focus: Perfection Robert Mapplethorpe est présenté jusqu’au 22 janvier.

    https://www.youtube.com/watch?v=kA1p_04_CCE

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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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