Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»À la une»La linguiste et les extraterrestres
    L'actrice Amy Adams joue une linguiste dans le film de science-fiction Arrival

    La linguiste et les extraterrestres

    1
    Par Agence Science-Presse le 7 septembre 2016 À la une, Science

    Agence Science-Presse

    Le film Arrival, du Québécois Denis Villeneuve, qui sort en salles en novembre, contient une prémisse qui fascine — ou horripile — les auteurs de science-fiction depuis que la science-fiction existe. Comment communiquer avec une civilisation extraterrestre qui n’a strictement rien en commun avec nous?

    Le film propose ainsi comme personnage principal une linguiste (l’actrice Amy Adams), une spécialité à laquelle lecteurs et téléspectateurs ont rarement été confrontés. La série Star Trek, par exemple, s’en sort depuis des décennies avec la pirouette d’un « traducteur universel », une technologie jamais expliquée, mais qui fait de l’anglais une langue intergalactique. Une prémisse par ailleurs courante en science-fiction, chaque fois que les auteurs ont voulu s’éviter de complexifier leur récit.

    L’idée que la science puisse être ce « langage » commun est venue assez tôt. La vitesse de la lumière est la même partout dans l’univers et, quelle que ce soit la planète, le rapport de la circonférence d’un cercle par rapport à son diamètre donnera toujours 3,1416. Le film Rencontre du troisième type, en 1977, imaginait donc que la musique puisse servir à « traduire » des concepts scientifiques.

    L’astronome et vulgarisateur Carl Sagan, dans le roman qui, en 1985, allait inspirer le film Contact, était allé plus loin : un manuel d’instruction pour construire une « machine », décodé grâce au langage des maths et de la science. Comme l’expliquait l’un des personnages :

    « Ça marche un peu comme ça : ils comptent tout d’abord des chiffres pour nous, puis ils introduisent des termes nouveaux, des termes que nous ne connaissons pas. Tenez, je vais vous indiquer leurs mots par des lettres. Voici à peu près ce que nous lisons :

    1A1B2Z
    1A2B3Z
    1A7B8Z

    D’après vous, de quoi s’agit-il ? (…)

    — Euh… A signifie “plus” et B signifie “égal”. Est-ce bien ça ?

    — Excellent. Mais nous ne comprenons toujours pas ce que veut dire Z, n’est-ce pas? Maintenant, si je vous propose quelque chose comme cela :

    1A2B4Y

    — D’accord, je crois que j’ai saisi. Z veut dire que c’est vrai, Y que c’est faux.

    — Avec quelques lignes de texte, ils nous ont déjà appris quatre termes joliment utiles. Ensuite, ils nous apprennent la division. En divisant un par zéro, ils nous donnent le mot pour infinité. (…) Ils nous présentent une table périodique des éléments, ce qui permet de nommer tous les éléments chimiques, l’atome, le noyau, le proton, l’électron… »

    Mais qu’en serait-il pour partager des concepts philosophiques ou des préoccupations sociales, au-delà du langage scientifique? C’est là qu’interviendraient peut-être les linguistes, spécule le film Arrival.

    À titre de « précédent », on cite le linguiste américain Paul Frommer, qui a « créé » le langage des Na’vis dans le film Avatar. Ou son collègue Daniel Everett, qui a été confronté à une tâche autrement plus difficile : 30 ans pour apprendre le langage des Pirahã, une tribu de 300 personnes vivant en isolement dans la forêt amazonienne. Leur langage n’a non seulement pas de langue intermédiaire connue (ni le portugais ni aucune langue autochtone), mais surtout, ils n’auraient apparemment pas de mots pour des concepts tels que les couleurs, le passé ou le futur.

    Cette dernière idée reste controversée parce qu’elle remet en question une partie de la thèse du célèbre linguiste Noam Chomsky, selon laquelle il existerait une grammaire commune à toutes les langues humaines : les enfants posséderaient cette grammaire en eux, dès la naissance. Mais vraie ou fausse, cette idée rappelle le gouffre qui se présenterait devant une culture extraterrestre.

    Arrival est inspiré d’une nouvelle de science-fiction, Story of Your Life (1999), par Ted Chiang, qui a remporté plusieurs récompenses, où la façon de procéder de la linguiste s’appuie sur les travaux de Kenneth Pike, qui fut justement le professeur de Daniel Everett.

    C’est que pour comprendre la langue des Pirahã, il faut aussi comprendre leur culture, explique Everett au Scientific American. « Il y a toutes sortes d’interprétations culturelles des phrases les plus simples. C’est pourquoi la conversation est si difficile », spécialement pour deux personnes qui n’ont ni la même langue maternelle ni la même culture. Une coopération entre les deux parties est essentielle, parce que des malentendus sont inévitables. Certains sont insultants pour l’un des deux interlocuteurs, d’autres peuvent mettre en danger la vie d’un explorateur. « Vous allez toujours vous fourvoyer, poursuit Everett. L’important n’est pas ce que vous faites, mais ce que vous faites ensuite. Comment réagissez-vous à vos erreurs, vos gaffes et aux méprises? »

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    20 mai 2022

    Un jour, des astronautes pourraient boire de l’eau provenant de volcans lunaires

    17 mai 2022

    Les gènes des premiers fermiers

    17 mai 2022

    Plantes lunaires

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Un commentaire

    1. Xyl le 8 décembre 2016 16 h 28 min

      Prémisse et prémices ??

      Un lecteur très perturbé par l’absence de seconde proposition :-))

      Pour rappel :
      Source : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2221

      Prémisse et prémices sont des homophones, c’est-à-dire des mots de même prononciation mais n’ayant pas le même sens.

      Prémices est un nom féminin toujours employé au pluriel. Il désigne le début, le commencement de quelque chose. Il est parfois aussi utilisé pour désigner, dans l’Antiquité, les premiers produits de la terre, du bétail, destinés à être offerts aux dieux.

      Exemples :
      – Les prémices du printemps se firent sentir dans la tiédeur du temps.
      – Ce laisser-aller constant annonçait les prémices de la catastrophe.
      – Un anthropologue a découvert que dans certaines campagnes italiennes l’on offrait encore les prémices aux dieux.

      Prémisse est un nom féminin qui désigne une proposition faite au début d’un exposé, dont on déduira des conséquences ou des conclusions. Dans le domaine de la logique, la prémisse constitue chacune des deux premières propositions d’un syllogisme.

      Exemples :

      – Dès le début de son discours, j’étais en désaccord avec ses prémisses.
      – Il accumulait les prémisses sans jamais conclure ses syllogismes.

      Réponse

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Quand vos publications sur les médias sociaux peuvent affecter votre cote de crédit

    23 mai 2022

    Vancouver pourrait devenir une « ville de 15 minutes »

    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.