Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Décalogue – Fenêtre sur la Pologne des années 1980
    L'affiche de la série

    Décalogue – Fenêtre sur la Pologne des années 1980

    0
    Par René-Maxime Parent le 1 septembre 2016 Cinéma / Télévision

    René-Maxime Parent

    Le Décalogue réalisé par Krzysztof Kieślowski ( 1941-1996 ) est une série de dix moyens-métrages de moins de 60 minutes chacun, qui nous introduit dans le quotidien de la société polonaise des années 1980, encore communiste. Le Cinéma du Parc projette l’oeuvre du 2 au 20 septembre.

    Le cinéaste polonais sait rendre l’intensité dramatique à l’écran, certes, mais à comparer à ses autres films dont la trilogie Bleu, Blanc, Rouge ( 1993 – 1994 ) inspirée de la devise française, le Décalogue ( 1988 ) nous imprègne davantage parce qu’on nous raconte les histoires du peuple. Des problématiques ordinaires qui revêtent un caractère extraordinaire de par leur dimension éthique. Chaque film s’inspire d’un des dix commandements de la Bible, sans que le film ne soit religieux.

    Distinguons ici l’esprit de la religion de son institution socialement incarnée dans des hommes d’autorité. C’est bel et bien cette dernière qui est absente du Décalogue, écrit l’écrivain, photographe et professeur de philosophie, Yves Vaillancourt dans l’essai Jeux interdits portant sur la série. La révélation du commandement n’est jamais instrumentée par l’Église instituée elle-même, poursuit l’écrivain. C’est une des forces de ce cinéma antihollywoodien de ne pas grossir le trait, précise-t-il.

    L’essai rend compte du mimétisme qui lie les personnages entre eux et qui referme l’espace filmique sur lui-même, tout en notant les multiples « signes » laissés par le cinéaste. S’il s’agit d’un guide pour faire une analyse approfondie de l’œuvre, le nouveau spectateur ne détiendra pas ces repères à la première écoute. N’empêche que Krzysztof Kieślowski s’adressait à tous par le médium du cinéma. Alors, le recul historique et la langue sont des barrières, comme la censure à l’époque, que le public est en mesure de surmonter pour adhérer aux films.

    Le Décalogue commence avec l’interprétation du commandement: Tu adoreras un seul Dieu. Aujourd’hui, on pourrait s’attendre à une rivalité entre le Catholicisme et une croyance étrangère, l’Hindouisme par exemple, ou encore sur les nuances entre les trois variantes du monothéisme qui font constamment la une de la presse. Le cinéaste plante plutôt son récit dans ces édifices à logements bâtis uniformément de la Russie à Berlin-Est.

    Un père y vit avec son garçon, qui se fait garder par sa tante à l’occasion. Si le père, professeur à l’Université, l’initie aux expériences scientifiques, à l’usage de l’ordinateur et aux Échecs, sa tante répond à ses questions d’un autre ordre, par rapport à la mort, la famille et l’amour. Le père cherche à atteindre un absolu de par la raison scientifique, ce qui lui coûtera cher. Par cette tragédie, le cinéaste cherche moins à faire la morale qu’à installer un contexte qui pave la voie pour les neuf autres épisodes.

    Le Décalogue VI apparaît particulièrement captivant pour le spectateur actuel parce qu’il s’adresse au sens de la vision. Il s’agit de l’interprétation du commandement : Tu ne seras pas luxurieux. Dans les édifices à logements, une histoire d’amour tordue se dénoue entre deux voisins qui occupent des appartements dans deux blocs qui se font face. La hauteur de quelques étages entre les deux se métamorphose en espace vertigineux incarnant la luxure réciproque, le voyeurisme pour Tomek et l’exhibitionnisme pour Magda.

    À l’instar de l’emploi de la caméra par les frères Dardenne, dans le film Le fils ( 2002 ) par exemple, le cinéaste nous fait voir ce que Tomek voit, nous laisse deviner Magda en même temps que ce dernier. Puis, à mesure qu’une relation s’installe entre ce jeune de 19 ans et cette femme du début de la trentaine, le cinéaste nous donne accès à une intimité réciproque à mille lieues de ce qu’on a l’habitude de voir au cinéma. Disons qu’il aborde le problème de l’hypersexualisation, deux décennies à l’avance.

    Les 10 épisodes du Décalogue seront projetés au Cinéma du Parc du 2 au 20 septembre.

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    19 mai 2022

    Séance cinéma – Riders of Justice, humour et massacre au Danemark

    18 mai 2022

    Succession – The Complete Third Season : Quelle famille!

    René-Maxime Parent
    • Site web

    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    23 mai 2022

    Elle s’appelle Echo : sur les traces des Métis

    23 mai 2022

    The Valet, le film pour se changer les idées

    22 mai 2022

    De nouvelles stratégies pour sauver l’une des plantes les plus importantes de la planète

    22 mai 2022

    Longue COVID : 3 patients sur 4 n’ont pas été hospitalisés

    22 mai 2022

    On attend encore la suite des promesses de la COP26

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.