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    Accueil»Politique»Quand l’Internet revampe l’économie de seconde main
    L'économie de seconde main séduit une bonne partie de la population

    Quand l’Internet revampe l’économie de seconde main

    0
    Par Agence Science-Presse le 28 mars 2016 Politique

    Agence Science-Presse

    À l’heure où le vintage et la chasse aux aubaines attirent de nombreux consommateurs, l’économie de seconde main a le vent en poupe.

    En effet, les Canadiens sont de plus en plus friands de produits d’occasion, relève le directeur de l’Observatoire de la consommation responsable et chercheur en gestion du développement durable de l’Université de Sherbrooke, Fabien Durif. Pour mesurer l’évolution de ce phénomène, le chercheur et son équipe ont créé l’Indice Kijiji.

    Agence Science-Presse (ASP) — Que met-on sous l’étiquette de l’économie de seconde main ?

    Fabien Durif (FD) – Cette économie regroupe les objets qui sont remis sur le marché sans transformation d’usage. Près de 85 % des Canadiens s’adonnent à cette économie, un peu moins les Québécois.

    ASP — De nombreuses personnes connaissent la plateforme électronique de vente et d’achat Kijiji, mais moins l’indice du même nom. À quoi sert l’Indice Kijiji ?

    FD — L’Internet et les plateformes d’échanges gratuits facilitent l’échange de vieux objets — et de neufs — délaissés par leurs propriétaires. Avec l’Indice Kijiji, nous mesurons l’intensité de ces pratiques par les consommateurs canadiens. C’est la deuxième fois que nous procédons à cette analyse. Cette année, nous avons questionné nos répondants — ils sont près de 6000 — sur l’achat et la vente de produits d’occasion, mais aussi sur la location d’objets et les dons offerts par le biais des canaux classiques, par exemple, les échanges entre amis.

    ASP — Que nous apprend ce nouveau rapport de l’Indice Kijiji ?

    FD — L’Indice Kijiji nous montre une progression constante de cette économie. Les Canadiens ont en effet prolongé la vie de 77 objets, par personne. Ils ont donc accordé une seconde vie à 1,848 milliard d’objets, soit près de 25 millions d’objets de plus que l’année précédente. Les citoyens des provinces de l’ouest du Canada participent à ces échanges en plus grande proportion que ceux de l’est du pays, probablement en raison d’une culture du communautarisme plus forte. Dans les zones rurales, la pratique traditionnelle d’échange de produits usagés est plus ancrée qu’en ville, mais dans les petites et moyennes municipalités, cette économie fonctionne également bien.

    ASP — Quels sont les biens et les produits que les Canadiens s’échangent le plus ?

    FD — Les vêtements, les chaussures et les accessoires, pour un total de deux transactions sur cinq. Le don de vêtements marche également fort, représentant à lui seul 42 % des objets échangés. Viennent ensuite les accessoires de mode. Enfin, les plateformes Internet, comme Minitrade, ont aussi remis à la mode les friperies. Mais contrairement aux années 1980 et 1990 où les personnes à faibles revenus constituaient la clientèle de ces commerces, aujourd’hui, il n’y a plus de honte à s’habiller d’occasion.

    ASP — Quel est le profil du consommateur type de ce genre d’achats et quelles sont ses motivations ?

    FD – Il s’agit d’une femme, dont l’âge varie entre 18 et 44 ans, dotée d’un revenu assez élevé, anglophone, vivant dans l’ouest du pays, avec des enfants. Plus le foyer compte d’enfants, plus cette pratique augmente, et lorsque le contexte familial change (mariage, divorce, etc.), plus on a aussi recours à cette économie. Faire des économies est la motivation numéro un de ces consommateurs, mais ils le font aussi parce que c’est bon pour l’environnement et parce qu’ils veulent dénicher « le » meuble ancien ou « le » vêtement vintage.

    ASP — Comment expliquez-vous cet engouement pour l’économie de seconde main ?

    FD – Ils le font pour augmenter leur pouvoir d’achat, mais cela n’a plus rien à voir avec le type de marché des années 1980. Ces consommateurs sont sensibilisés au problème de surendettement et veulent se débarrasser de ce qu’ils ont en trop en pensant que cela pourrait servir à d’autres gens. C’est un marché où le don reste fort. L’arrivée du commerce électronique fait aussi de ce type de commerce un modèle d’affaires qui fonctionne bien. Kijiji reste la plateforme préférée et la plus utilisée avec 1,4 million d’annonces au Québec — l’équivalent français serait Le Bon Coin. C’est sans doute le côté gratuit de la plateforme Kijiji qui fait qu’elle devance toutes les autres (Minitrade, Renaissance, etc.).

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