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    Accueil»Culturel»CAKE, un régal
    Photo: La Chapelle

    CAKE, un régal

    0
    Par Camille Lepage-Mandeville le 12 mars 2016 Culturel, Danse

    Camille Lepage-Mandeville

    CAKE, c’est l’idée d’une chorégraphe réfléchie s’intéressant au grand bien commun, au paradigme contemporain et à l’importance d’y intervenir afin d’en révéler son absurdité. Présentée du 8 au 12 mars au théâtre La Chapelle, la pièce d’Audrey Rochette est une satire de ce qui fait le succès artistique d’aujourd’hui: ce qui le compose, ses étapes, sa recette… telle la confection d’un gâteau! C’est la décomposition du gâteau à succès.

    CAKE met en scène un acteur (Patrick R. Lacharité) et six danseuses (Élise Bergeron, Marie-Eve Demers, Noémie Dufour-Campeau, Joannie Douville, Marie-France Jacques, Alexia Martel). Si au début de la pièce on distingue bien les deux disciplines (théâtre et danse), elles deviennent toutefois rapidement hybrides. Le langage chorégraphique a manifestement été finement étudié et travaillé pour rappeler les mécanismes et même les tics des infopublicités à caractère culinaire.

    Les danseuses, tantôt manipulées comme des ingrédients, tantôt comme des outils de cuisine, se tortillent et se trémoussent comme des créatures en manque de sucre. Elles sont dirigées par l’acteur qui est ici le meneur de jeu, le chef du gâteau. D’une arrogance débridée, il finit lui aussi par tomber sous le charme de sa propre création, complètement enivré par la transcendance dudit « cake ».

    On comprend vite que derrière l’apparence frivole de la pièce se cache une démarche sérieuse et très cohérente. Rochette fait ici un pied nez aux créateurs qui cherchent à réinventer la roue, mais qui tombent dans des mécanismes gratuits et dans le piège du marketing sensationnaliste. Elle critique ainsi la perte de la démarche artistique au profit de la recherche sans fin de singularité, d’originalité et du spectaculaire.

    Et c’est par la cuisine que cette satire est mise en forme: les pièges de la machine médiatique deviennent ici les pièges du gâteau. Un choix très pertinent qui ancre intelligemment la pièce dans sa culture et dans son temps, avec son culte de l’image, de la nourriture et avouons-le, du sexe. En effet, on n’aura jamais autant pris de photos de nos plats… et ce spectacle, c’est du vrai « foodporn »!

    Cette pièce est d’une réussite rafraichissante. Elle a sa place dans les petits théâtres de la relève, non pas parce qu’elle ne mérite pas de se produire dans un grand théâtre, mais parce qu’elle doit se consommer de proche. Le spectateur sera séduit par le jeu des interprètes, le caractère des personnages et les propositions on ne peut plus salissantes.

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