On retiendra donc de Luzia le fait qu’il s’agit d’un spectacle qui s’est muté en symbiose parfaite pour l’ère des réseaux sociaux. De quoi nourrir grassement les Instagram et Tiktok de ce monde, via des clichés et des moments qui ont tout pour capter le regard. Sauf qu’un spectacle a besoin d’être un véritable tout cohérent pour captiver son auditoire, pas seulement des passages qu’on se forcera à apprécier par défaut.
Que vous soyez un fan de longue date de Clint Eastwood ou que la curiosité vous incite à visionner pour la première fois l’un de ces trois classiques du septième art, ces rééditions en ultra-haute définition constituent le prétexte parfait pour se plonger dans l’œuvre d’un monument du cinéma comme il ne s’en fait plus.
« On aime beaucoup le mélange; il n’y a rien de mieux qu’un spectacle dans lequel on rit, on pense, on creuse, qui va dans le deep. »
En un peu plus d’une centaine de pages bien tassées, bref, Julia Posca propose une liste non exhaustive des véritables problèmes de notre monde économique. Oui à la semaine de quatre jours, mais 24 heures de plus « à soi » – idéales pour aller faire l’épicerie, tiens, ou passer l’aspirateur – ne sauveront pas la planète capitaliste.
À voir pour l’humour, la façon originale d’aborder le sens de la vie et de l’héritage, et le rare plaisir d’être sur scène, tout près des comédiens.
En jetant un regard neuf sur un vieil ennemi, Tom King parvient à rendre le Pingouin moins folklorique, et à en faire un adversaire digne de Batman. Que vous soyez ou non familier avec Oswald Cobblepot, cette série vous fera assurément apprécier davantage ce criminel retors et violent.
Dans de beaux décors, avec escaliers et balcon comme sait le proposer le TNM, 15 artistes en costumes d’un passé intemporel se déploient sur la scène pour une représentation de la célèbre pièce Othello, impeccablement mise en scène par Didier Lucien.
Tout le ballet semble être une déclinaison sur le thème de la chute et des stratégies individuelles pour rebondir en attendant une nouvelle épreuve.
« Nous ne sommes pas non plus dans un événement littéraire qui serait plus cérébral. Nous restons dans les corps, dans une façon de présenter les mises en lectures de façon très incarnée. C’est finalement bien plus grand public qu’on pourrait le penser. »
L’oeuvre est une fierté de chez nous qui continue de fleurir et de faire battre nos coeurs; une série d’une qualité toujours aussi importante et qui risque de ravir les fidèles, tout en faisant le plein de nouveaux admirateurs.
