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Il n’y a pas à dire, Michel Tremblay sait comment écrire une pièce de théâtre. Et son oeuvre, solidement ancrée dans le milieu ouvrier des années 1940, 1950 et 1960, résonne encore avec une force peu commune, de nos jours. À preuve, Le vrai monde?, mise en scène par Henri Chassé et jouée en ce moment au Théâtre du Rideau Vert, à Montréal.

Marc et Claudia se sont aimés. Passionnément, follement. Puis tout s’est arrêté, et la vie a suivi son cours. Mais est-ce bien le cas? Dans L’amour est un dumpling, une pièce de Mathieu Quesnel et Nathalie Doummar, mise en scène par Mathieu Quesnel et jouée chez Duceppe, les deux anciens amants découvriront que le passé est toujours bien présent.

Le Festival TransAmériques (FTA), la grand-messe québécoise de la danse et du théâtre, fait peau neuve: à sa tête, désormais, deux femmes, Martine Dennewald et Jessie Mill, qui seront responsables de la direction artistique de l’événement dès 2022. Rencontre.

Quatre amis veulent changer le monde. Le hic? Ils travaillent dans une entreprise qui produit des aliments pour bébés. Cela ne les empêchera pas de tout donner pour essayer, dans le cadre de Fairfly, une pièce présentée en webdiffusion par La Licorne et la compagnie La Manufacture.

Une planète bouleversée, une civilisation affaiblie par la maladie et les divisions, mais aussi une volonté de corriger le tir, d’améliorer les choses: voilà l’ambiance plus que particulière dans laquelle navigue la déclinaison 2020 de Territoires de paroles, en collaboration avec le théâtre Prospero.. Rencontre avec Carmen Jolin, directrice artistique de ce méta-événement théâtral.

Un demi-siècle après octobre 1970, qu’est-il advenu des sociétés canadienne et québécoise? Dans la foulée d’un travail identitaire déjà défriché depuis des années avec l’homme de théâtre Sébastien Ricard, la metteure en scène et créatrice Brigitte Haentjens a proposé Pour en finir avec Octobre?, un balado dont le dernier épisode était présenté en direct, à Québec, samedi dernier.

Une petite salle. Une salle minuscule, en fait. Et un public plus que réduit, le bas du visage mangé par le masque obligatoire. Pandémie ou pas, rien n’empêche cependant Mathieu Arsenault, seul sur scène, de se livrer à un réquisitoire endiablé contre le côté « gnan-gnan » de la culture et de notre société de consommation. Fort heureusement, d’ailleurs, car cette Vie littéraire tombe à point nommé.

Quelle étrange ambiance, mercredi soir, alors que le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) présentait la grande première de Zebrina, une pièce à conviction, sa toute première oeuvre de la nouvelle saison automnale. Étrange, en effet, puisque non seulement la programmation du théâtre a dû être revue de fond en comble, mais ce journaliste n’était même pas dans la salle sise rue Sainte-Catherine. Distanciation sociale oblige, la pièce était plutôt diffusée en ligne. L’occasion de voir Emmanuel Schwartz bien installé dans son divan, une tasse de café à la main.

La Chapelle a 30 ans; la petite salle de spectacle, nichée dans un bâtiment d’allure industrielle, à pas même un coin de rue du boulevard Saint-Laurent, à Montréal, soufflera les (très) nombreuses bougies de son gâteau d’anniversaire dans un contexte à tout le moins chamboulé. Cela n’empêche pas le lieu de création de célébrer comme il se doit. Entrevue.

Existe-t-il une pièce de théâtre qui est à la fois aussi classique et contemporaine que Macbeth? L’oeuvre de Shakespeare, qui porte entre autres sur la soif de pouvoir et le côté aliénant de la puissance, trouve depuis des siècles de nouvelles apparences, en fonction de l’époque et du contexte social. Voilà donc une version métal, Mac(death), qui est présentement jouée à La Chapelle.