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L’Orchestre symphonique de Montréal vient tout juste de compléter une longue semaine consacrée à Franz Schubert. Ce festival récapitulait l’ensemble du répertoire de ce compositeur intronisé parmi les plus éminents de la musique classique. Chaque concert étudiait un thème particulier, de sa jeunesse, parfois plus obscure, jusqu’à la plupart des symphonies: « Inachevée », « La Grande » ou encore « tragique ». Un long marathon mené sous la baguette bientôt regrettée de Kent Nagano, dans lequel nous percevons la volonté du maestro de redonner aux mélomanes montréalais tout l’amour qui lui est porté par le public.

Le constat est clair: depuis Cross, sorti en 2007, le duo de musique électronique Justice ébranle les colonnes du temple artistique et cherche constamment à se réinventer. Avec Iris: A Space Opera, les deux musiciens et créateurs français, Xavier de Rosnay et Gaspard Augé, ont tenté de repousser une fois de plus les limites de l’univers musical… avec des résultats hélas inégaux.

Les sorciers montréalais, petits et grands, avaient de quoi se réjouir vendredi et samedi derniers. La troupe Ciné-Concert était de retour à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts afin de poursuivre leur interprétation de la bande sonore des films de la saga Harry Potter. Cette fois, nous avions droit au sixième opus, soit Harry Potter et le prince de sang mêlé. Comme à chaque fois, la salle était comble de sorciers et de moldus, dont certains étaient déguisés pour l’occasion.

Il y a eu le Volume 1; voici maintenant Awakening, le deuxième grand chapitre de la saga du groupe électro-rétro Magic Sword. Un disque un peu plus léger, un peu plus court, mais certainement satisfaisant.

Vendredi soir dernier avait lieu la première de l’opéra de Donizetti, Lucia di Lammermoore, une production de l’Opéra de Montréal, dans une mise en scène de Michael Cavanagh (Aïda, Suzanna, Otello, Nixon in China). Devant les décors du regretté Robert O’Hearn, et sous les éclairages d’Anne-Catherine Simard-Deraspe, c’est Fabrizio Ventura qui était dans la fosse, aux commandes de l’Orchestre Métropolitain.

Au programme de l’OSM pour ce début du mois de novembre, ce sont trois œuvres du milieu du XXe siècle qui ont été sélectionnées, dont une qui met l’alto à l’honneur. Relativement rares sont les compositeurs ayant écrit des concertos pour alto et orchestre. Le Britannique William Walton est de ceux-là. Et c’est à l’incroyable altiste Antoine Tamestit qu’il revient d’en être l’interprète.

Vendredi soir était soir de première, à la Maison symphonique de Montréal. En effet, le spectacle présenté était la première coproduction de l’Opéra de Montréal avec l’Orchestre métropolitain. C’était aussi la toute première fois que le chef Yannick Nézet-Séguin dirigeait le seul opéra écrit par Ludwig van Beethoven: Fidelio. Celui-ci était présenté en version concert, ce qui explique le choix de la Maison symphonique. Cela limitait le nombre de spectateurs, mais permettait aussi de bénéficier d’une acoustique supérieure.

« As-tu écouté le nouvel album de Pierre? » La question posée à ce journaliste témoigne d’une réalité à la fois étonnante et intéressante: avec sa musique intimiste et sa capacité à exposer certains des aspects les plus personnels de sa vie, on vient à considérer Pierre Lapointe non pas comme un artiste, mais plutôt comme un ami. Son plus récent album, Déjouer l’ennui, s’inscrit dans cette veine personnelle.

Chez Analekta, on doit se réjouir d’avoir signé avec le pianiste Charles Richard-Hamelin. En effet, les enregistrements s’enchaînent depuis le début cette association: ils sont déjà au nombre de cinq, dont trois entièrement consacrés à Chopin. C’est le cas du plus récent opus du déjà célèbre interprète. On le sait, Richard-Hamelin n’excelle pas que dans le répertoire du grand Frédéric mais on a là un terroir très riche et très apprécié, surtout lorsque l’interprète amène un touche personnelle.

Au lieu de présenter un artiste, un courant ou une chronologie, les expositions Silences au Musée Rath de Genève et Ombres, de la renaissance à nos jours à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne revisitent l’histoire de l’art à partir d’un thème. Alors que le Musée Alpin Suisse de Berne aborde un trait culturel singulier avec l’exposition Écho, la montagne répond.