Même en vertu du plus faible scénario d’émissions, d’ici 2060, on comptera 24% plus de journées de vagues de chaleur extrême, ainsi que près de 600 000 décès supplémentaires attribuables à la chaleur, alors qu’en vertu du pire scénario, on parlerait plutôt de 50% de journées de chaleur extrême et jusqu’à 1,2 million de morts.
2022 s’est classée à l’échelle mondiale, tout comme les années précédentes, dans la liste des 10 années les plus chaudes depuis un siècle et demi que de tels calculs sont faits.
Les vagues de chaleur causent des problèmes de sommeil. Elles réduisent les possibilités d’interactions sociales et accroissent l’isolement, une cause importante de dépression.
D’ici 2030, plaide l’UNICEF, les sommes consacrées à cette adaptation doivent atteindre au moins 300 milliards de dollars par an pour l’ensemble de la planète, afin d’éviter le pires pour les jeunes exposés à la chaleur extrême.
Les stratégies de refroidissement passif peuvent être essentielles pour les personnes sans air climatisé. Mais même les gens avec un tel système pourraient utiliser ces techniques pour réduire leur facture d’énergie, l’été.
Deux chercheurs émettent l’hypothèse qu’on aurait d’ores et déjà mis le pied dans une nouvelle phase du réchauffement climatique.
2021 fut la 45e année consécutive où la température moyenne est supérieure à la moyenne du reste du 20e siècle.
On n’avait pas connu des températures aussi chaudes depuis… 2019.
La première évaluation en profondeur des vagues de chaleur, parfois jusqu’à l’échelle régionale, a révélé que dans la quasi-totalité des régions du monde, les vagues de chaleur ont gagné en fréquence et en durée depuis les années 1950.
