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L’ère Trump offre l’opportunité d’un cours accéléré en psychologie de la désinformation. Entre les biais de confirmation et les Facebookiens qui partagent un texte sans l’avoir lu, journalistes et communicateurs tentent de s’ajuster.

Une salle de conférence anonyme et grise. Beaucoup de têtes blanches, mais aussi beaucoup de jeunes, pour la plupart des hommes. Au milieu des gobelets à café vides, quelques drapeaux confédérés, des dépliants.

Alors que des compagnies de haute technologie exprimaient leur opposition au décret anti-réfugiés et anti-immigration signé par Trump vendredi soir, des universités faisaient part de leur désarroi, et l’une d’elles annonçait qu’elle refuserait de répondre à toute requête qui concernerait le statut de ses étudiants.

Alors que la résistance à Trump s’organise dans plusieurs secteurs de la société civile, un groupe de scientifiques a décidé de répondre par une « Marche pour la science » qui serait tenue simultanément dans autant de villes qu’il sera possible d’en organiser, avec une marche centrale dans la capitale.

Donald Trump est devenu président à midi le 20 janvier. Et à la même minute, toutes les mentions des changements climatiques sont disparues du site de la Maison-Blanche, déclenchant une colère sur les réseaux sociaux. Cette colère vise-t-elle la bonne cible? Pas vraiment. Cinq clés pour comprendre.

Alors qu’on parle d’ère post-factuelle, les scientifiques auraient tort d’observer ce problème de trop loin. La remise en question du « fait » et la méfiance du public envers les élites, concernent au premier chef la science et les chercheurs.

Un candidat improbable qui remporte l’investiture républicaine, puis, contre toutes attentes, la présidentielle américaine. Un chef d’État qui affiche publiquement son mépris pour un groupe particulier du grand melting-pot états-unien. Un dirigeant se rangeant du côté du chef d’une nation « ennemie ».