En théorie, l’Organisation mondiale de la santé pourrait hausser son niveau actuel d’alerte à « urgence de santé de portée internationale » — qui est, dans son jargon, le niveau de risque le plus élevé.
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Chute de ponte, diarrhées, hémorragies et morts subites : les symptômes varient suivant les espèces. Des cas asymptomatiques sont aussi fréquents chez les canards.
Plusieurs scientifiques se demandent s’ils sauront trouver les mêmes financements pour démarrer leurs propres recherches, dans l’après-pandémie.
« Des infections occasionnelles ne sont pas un problème : c’est le gain graduel de fonctions de ces virus » qui constitue le vrai problème, c’est-à-dire leur capacité, une mutation à la fois, à se transmettre plus facilement entre oiseaux. Ou, pire, entre humains.
Il n’existe pas de médicament pour combattre la maladie, mais il existe des vaccins qui pourraient prévenir la contamination. L’un d’eux a été approuvé aux États-Unis en 2019.
Selon un récent sondage, 16 % des Québécois disaient s’opposer à toutes les mesures sanitaires visant à lutter contre la COVID-19.
Complots « traditionnels », mais aussi nouvelles publiées hâtivement: la machine à infos erronées ou carrément fausses tourne à plein régime.
Plus longtemps les pays pauvres attendent leurs premières doses, plus les risques sont élevés que l’évolution du virus rende à un moment donné une troisième dose indispensable.
La pandémie aura forcé les spécialistes en santé publique à en apprendre rapidement davantage sur ces petites particules qui circulent dans l’air.
La menace virale interne est plus importante que celles des voyageurs en provenance de l’étranger, disent des experts.