Dans tous les bilans qui ont été publiés à ce sujet depuis un mois, la réponse est « non »: la plupart des pays ne sont pas mieux préparés. Mais la probabilité d’une épidémie comparable est, à court terme, relativement faible.
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La possibilité d’une mutation facilitant la contamination des humains renforce la nécessité, en 2025, d’un dépistage systématique dans les élevages bovins, une chose qui, en 2024, est demeurée théorique.
Les républicains écrivent entre autres que l’efficacité des masques, de l’obligation vaccinale, de la distanciation sociale, des fermetures d’écoles et des confinements, n’aurait jamais été prouvée. Or, comme de nombreuses études l’ont rappelé, il est impossible d’évaluer une par une l’efficacité de ces mesures, puisqu’elles ont souvent été en vigueur en même temps.
Pour autant qu’on puisse en juger avec ces données partielles, les humains infectés dans les fermes l’auraient tous été par un contact direct avec des vaches ou de la volaille: autrement dit, le virus, bien qu’il soit capable de se transmettre d’une vache à un humain, n’aurait pas encore acquis la capacité de se transmettre d’un humain à l’autre.
D’ordinaire, un virus n’est « adapté » qu’à une seule espèce animale. Mais plus il se répand et plus les risques augmentent qu’à travers ses mutations aléatoires, il s’en trouve une qui le rende susceptible de s’installer à demeure chez nous.
En date du 1er octobre, le nombre d’élevages qui ont rapporté des éclosions de cette maladie, depuis le printemps dernier, s’élève à 243 dans 14 États (le Missouri n’est pas officiellement sur la liste). On compte une quarantaine de ces élevages en Californie et 29 au Michigan. Aucun cas n’a été rapporté du côté canadien.
Les chercheurs proposent aussi un modèle pour tenter de prévoir l’évolution future de ces bactéries, et pour s’en prémunir. Cette évolution ne fait pas pour autant de ces microbes, dans l’immédiat, une menace pour les astronautes.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, le 14 août, une « urgence de santé publique de portée internationale »: il s’agit du plus haut niveau d’alerte pour une épidémie. Cette mesure de l’OMS permet de débloquer des fonds plus rapidement pour faciliter une coordination internationale.
En théorie, se refaire vacciner chaque année, comme les médecins le recommandent aux personnes plus vulnérables contre la grippe, pourrait accélérer la disparition de ces « pics » estivaux.
À ce jour, seulement 10 cas de grippe aviaire chez l’humain ont été détectés aux États-Unis depuis mars dernier. Les experts répètent toutefois depuis des mois que le nombre de cas chez l’humain pourrait être sous-estimé. Des personnes avec des symptômes grippaux, mais qui n’ont pas été testées, pourraient ainsi être passées inaperçues.