Déjà, le 22 mars, un communiqué de l’Observatoire de la Terre (Earth Observatory) de la NASA avait alerté que la couverture de glace était à son plus bas pour ce moment de l’année: 14,33 millions de kilomètres carré, contre 14,41 millions pour le précédent record, en 2017.
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Les résultats ne sont pas étonnants lorsqu’on se rappelle que l’Arctique s’est réchauffé, en moyenne, quatre fois plus vite que le reste de la planète au cours des 40 dernières années.
Le premier mois de la nouvelle année a en effet été à 1,75 degré au-dessus de la moyenne des mois de janvier des années 1850 à 1900, battant le précédent record qui était de 1,7 degré —et ce record ne remontait qu’à janvier 2024.
Au cours de la dernière année, un total ahurissant de 104 pays ont enregistré leurs températures les plus élevées de tous les temps.
Un total de 10 des 16 sites sélectionnés pour y tenir des matchs se trouveraient dans des zones où l’on pourrait recenser des cas de chaleur extrême, les régions les plus risqueées étant celles d’Arlington et de Houston, toutes deux au Texas, ainsi que Monterrey, au Mexique.
Il ne faut certes pas confondre le fait de dépasser la barre du 1,5 degré pendant un mois spécifique, ou même pendant une période de 9 mois, avec le fait de l’avoir officiellement dépassée. Il n’y a pas de consensus sur ce que serait le moment à partir duquel on reconnaîtrait officiellement avoir dépassé ce seuil.
Par rapport aux années précédentes, qui ont vu trois événements La Niña consécutifs — caractérisés par des eaux du Pacifique plus froides, donc qui emmagasinent davantage de chaleur — 2024 s’annonce plus tranquille.
« Il y a des choses que nous ne pouvons toujours pas prédire, et nous devons investir dans de meilleures données et dans une compréhension plus poussée des systèmes en question. Les enjeux sont trop importants pour s’appuyer sur des prédictions fragiles. »
En reconstruisant 12 000 ans d’histoire d’une zone représentative de ces forêts, une récente étude relève un étonnant parallèle entre les incendies de forêt contemporains et ceux survenus il y a 7000 ans.
L’industrie agricole, qui utilise environ 80% de l’eau consommée dans cet État américain, devra s’ajuster à un avenir où l’eau servant à l’irrigation sera disponible en quantités moindres.