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Qu’ils soient démocrates ou républicains, une chose est sûre: la vision des Américains à propos de la Chine n’a cessé de se dégrader, surtout depuis l’éclosion de la pandémie de COVID-19, révèle une nouvelle étude du Pew Research Center. Une forte majorité de répondants estime d’ailleurs que la mauvaise gestion de la crise par Pékin est à blâmer pour l’impact de la maladie dans le monde et plus spécialement aux États-Unis, où l’on compte plus environ 160 000 morts.

Le temps n’est plus aux accusations de manque de transparence, aux allégations infondées sur la possible origine du nouveau coronavirus dans un laboratoire américain ou chinois, ou encore aux rumeurs sur la course folle pour s’assurer qu’un État, plus qu’un autre, obtienne la plus grande part des premiers vaccins qui seront produits contre la COVID-19: les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont adopté mardi une résolution réclamant une « évaluation indépendante » de la réponse internationale, en plus d’exiger que le futur vaccin soit distribué de façon « équitable ».

Ces dernières semaines, le gouvernement américain n’a pas seulement accusé la Chine d’être responsable de la pandémie. Il a plus discrètement mis la hache dans un programme de recherche sur les chauves-souris et le coronavirus qui était en cours depuis plus de 10 ans.

Parmi les nombreuses théories du complot qui circulent autour du coronavirus, le plus troublant est sans doute qu’il y ait des gens prêts à croire que des gouvernements procéderaient à des exterminations de masse chez les malades.

Si la Chine continue de prendre de l’expansion, que ce soit sur le plan économique ou militaire, les pays voisins de l’Empire du Milieu, bien qu’ils soient parfois favorables à la croissance économique de Pékin, ont toutefois davantage tendance à se rallier aux États-Unis, qui demeurent, selon eux, la première puissance mondiale.

La guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine n’a pas que des conséquences économiques, bien que celles-ci soient majeures: selon une récente étude du Pew Research Center, plus de la moitié des Américains estiment qu’il existe des frictions avec Pékin, et environ le quart des habitants du pays de l’Oncle Sam jugent que la Chine est la plus grande menace envers les États-Unis.

La situation à Hong Kong, où des manifestants pro-démocratie continuent de se mobiliser et de défier le gouvernement local étroitement lié au pouvoir chinois central, à Pékin, inquiète Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies aux droits de la personne. Au même moment, un calme relatif semble régner à l’aéroport international de la ville, après de nouveaux affrontements entre les contestataires et les forces de l’ordre.

Nouveau rebondissement dans le dossier des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine: le président américain Donald Trump a fait connaître, cette fin de semaine, son intention d’augmenter à 25% les tarifs douaniers sur 200 milliards de dollars de produits d’importation chinoise. Une menace réitérée lundi, alors que Wall Street réagissait négativement à cette décision inattendue.

Sous le couvert de l’enseignement de la langue chinoise, les Confucius Institutes sont contraints par le gouvernement chinois de faire valoir une Chine idéalisée. Omettant les enjeux controversés de cette puissance mondiale, ces programmes éducatifs prennent la forme de propagande en sol américain.