Même le Centre européen de prévention des maladies n’écartait pas le risque, en juillet dernier, que la maladie ne fasse un jour son entrée sur ce continent.
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L’équipe de recherche espère que cette information à propos des moustiques Culex pourrait aussi servir pour contrôler les populations d’autres espèces de moustiques. À mesure que la crise climatique prend de l’ampleur, bien d’autres espèces de cet insecte, dont ceux qui transmettent la malaria, se déplacent vers l’hémisphère nord.
Mais ce n’est pas une solution permanente, soulignent les chercheurs dans leur article. Ils estiment que le gène modifié finit par disparaître des populations d’insectes après six générations, ou environ six mois.
Il y a longtemps que l’on sait que certaines maladies changent l’odeur de leur hôte, à l’avantage des micro-organismes.
Trois obstacles importants se trouvent sur la voie vers l’éradication potentielle de la malaria en Afrique.
Des larves d’une nouvelle espèce de moustique porteur de la malaria sont très largement répandues dans des citernes et autres réservoirs d’eau de villes sises en Éthiopie. Le moustique en question, Anopheles stephensi, est la principale espèce transmettant la maladie en Inde, mais n’est apparu sur le continent africain que depuis quelques années. On le trouve maintenant dans des villes et des villages d’Éthiopie, du Soudan et de Djibouti. La terrible maladie pourrait ainsi prendre de l’ampleur en Éthiopie et ailleurs sur le continent.
Région fragile, le Grand Nord québécois a encore beaucoup à nous apprendre. Il possède une biodiversité unique dont pourraient même être extraites des molécules susceptibles de nous soigner… ou de soigner des populations lointaines, selon une récente découverte.
Depuis bientôt 10 ans, des scientifiques testent en laboratoire des méthodes de génie génétique destinées à améliorer le contrôle des espèces nuisibles: le forçage génétique. Cette technique, qui consiste à introduire des mutations génétiques héréditaires dans une espèce donnée, est prometteuse en théorie, notamment pour éliminer des insectes transmettant des maladies, contenir des infections aux champignons ou pour contrôler des populations envahissantes de rongeurs, relève la revue Nature.
Après les succès remportés à l’échelle mondiale dans la bataille contre la malaria, cette tendance positive a perdu son erre d’aller aux alentours de 2015 – à l’exception du Zanzibar, en Afrique de l’Est, où la maladie est notoirement rare.
On a peut-être découvert une mutation qui permettrait de faire en sorte que toute une population de moustique ne soit plus capable de transmettre la malaria. Le problème, c’est qu’une fois que ce moustique modifié génétiquement aurait été répandu parmi ses congénères, ce seraient tous ses congénères qui finiraient peut-être par disparaître.